- Coupe Davis: déjà éliminée, la France bat la République tchèque
- Top 14: Lyon nouveau leader sur le fil, jolis réveils de Pau et Montpellier
- Ligue 1: quatrième victoire pour Paris, leader devant l'OM
- Athlétisme: fin de série pour Tebogo à Bruxelles
- Italie: l'AC Milan se réveille, la Juventus Turin traîne
- "On est toutes Gisèle", manifestations de soutien aux victimes de viols dans toute la France
- JO de Paris: les athlètes de l'équipe de France fêtés et décorés sur les Champs-Elysées
- Ligue 1: Marseille est une fête
- Aux Comores, l'agresseur du président Azali décède pendant sa détention
- Top 14: les "gros" se rebiffent, Montpellier se réveille
- Dans une ville du Midwest, des bénévoles aident les Haïtiens sur fond de rumeurs racistes
- Sur les Champs-Elysées, une foule nostalgique acclame une dernière fois les champions des Jeux
- Top 14: le Racing prend le dessus en fin de match sur Clermont
- Pérou: obsèques nationales pour l'ancien président controversé Fujimori
- Angleterre: Haaland frappe encore, Liverpool à terre
- Fatalistes ou agacés, les Chinois divisés face à la réforme des retraites
- F1: Charles Leclerc s'offre une quatrième pole de rang en Azerbaïdjan
- Echange de plus de 200 prisonniers entre Moscou et Kiev
- L'Est de l'Europe face aux inondations, quatre morts en Roumanie
- F1: Leclerc partira en pole du GP d'Azerbaïdjan, Verstappen 6e
- L'Ouganda enterre et pleure l'athlète Rebecca Cheptegei, victime d'un féminicide
- JO de Paris: une ultime fête sur les Champs-Elysées pour célébrer l'équipe de France
- Abbé Pierre: un silence nourri par son statut d'icône?
- Les Maldives, à court de liquidités, disent ne pas avoir besoin d'un plan de sauvetage du FMI
- Missiles à longue portée contre la Russie: Washington et Londres temporisent
- A69: un dernier bastion d'"écureuils" sur le chemin de la future autoroute
- Le Brésil n'en finit plus de lutter contre les incendies
- Afrique du Sud: la pénurie de logements au Cap évince les pauvres de la ville
- Attention aux "deepfake" de médecins connus, au service d'arnaques commerciales
- En Tunisie, des femmes pêcheuses combattent les inégalités et le changement climatique
- Un libraire tourne la page à Shanghai pour un nouveau chapitre à Washington
- L'acier chinois bon marché signe l'arrêt de mort de la plus grande aciérie du Chili
- Pérou: Fujimori est mort "sans demander pardon", déplorent les familles de victimes
- Funérailles nationales au Pérou pour l'ex-président controversé Fujimori
- La Turquie enterre sa "fille" tuée en Cisjordanie
- L'Ouganda enterre l'athlète olympique Rebecca Cheptegei, victime d'un féminicide sauvage
- JO de Paris: une dernière fête sur les Champs-Elysées pour célébrer l'équipe de France
- La junte birmane demande de l'aide étrangère après les inondations meurtrières
- Dans l'Ohio, les migrants haïtiens craignent un pic de violences racistes
- Le YouTubeur Inoxtag dévoile les coulisses de son ascension de l'Everest
- Ligue 1: Inefficace, Lille perd à Saint-Etienne, qui débloque son compteur
- Joie et larmes pour le retour "à la maison" de prisonniers de guerre ukrainiens
- Dans Rafah dévastée, l'armée israélienne veut employer "tous les moyens" pour ramener les otages
- Avec "plus de temps", le vaisseau de Boeing aurait pu ramener ses astronautes, juge l'un d'eux
- Respiration par l'anus et placebos douloureux: les recherches les plus farfelues récompensées
- De retour d'Asie, le pape accuse Trump et Harris d'être "contre la vie"
- Athlétisme: Zhoya, victoire de prestige et fin de saison convaincante
- Athlétisme: Duplantis et Mahuchikh finissent invaincus l'été olympique
- L'Unrwa annonce la mort en Cisjordanie d'un de ses employés, tué dans un raid israélien
- Washington dénonce les activités déstabilisatrices dans le monde du média russe RT
Démunie de sa marine, l'Ukraine face aux manœuvres navales russes
En patrouille dans la mer d'Azov, le capitaine ukrainien Olexandre Sourkov regarde de travers les mitrailleuses de son navire et déplore à quel point elles seront futiles en cas d'attaque russe.
"Nos armes sont conçues pour protéger la frontière, pas pour faire la guerre", déclare à l'AFP le capitaine de 32 ans en tenue de camouflage bleue à bord du bateau qui avance au large de Marioupol, ville portuaire et industrielle dans l'est de l'Ukraine.
"Mais s'ils attaquent, nous nous défendrons avec toutes les armes dont nous disposons."
La Russie a lancé samedi de nouvelles manœuvres navales d'ampleur à proximité, dans la mer Noire, avec plus de 30 navires qui ont pris la mer depuis Sébastopol et Novorossiïsk.
L'ancienne force navale ukrainienne, stationnée presque entièrement à Sébastopol, en Crimée, a pratiquement disparu lorsque la Russie a annexé la péninsule et saisi les navires ukrainiens en 2014.
Selon les analystes militaires, l'Ukraine ne dispose désormais que d'un seul navire de guerre et d'une dizaine de patrouilleurs du type de celui commandé par le capitaine Sourkov.
"La présence de patrouilleurs russes augmente. Nous les voyons souvent à la limite de notre territoire", explique Olexandre Sourkov. "Ils attisent les tensions."
- "Se préparer au pire" -
Marioupol se trouve tout près de la ligne de front séparant le territoire sous contrôle du gouvernement ukrainien de celui contrôlé par les séparatistes prorusses soutenus par la Russie dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine.
La ville a subi des attaques répétées au cours des premiers mois du conflit en 2014 alors que les séparatistes tentaient de s'emparer de son port.
Kiev a pu résister, à un coût élevé. Selon les estimations de l'ONU, le conflit dans l'est de l'Ukraine a fait plus de 14.000 morts et plus de 1,5 million de déplacés.
Les garde-côtes qui patrouillent dans les eaux au large de Marioupol doutent d'être en mesure de repousser un assaut russe qui pourrait accompagner une invasion terrestre depuis l'est et le nord de l'Ukraine.
Les navires russes qui sont entrés dans cette région de la mer Noire "ont des armes qui peuvent être utilisées aussi bien sur terre qu'en mer. Ils ont des missiles", dit le capitaine des gardes-côtes ukrainiens Igor Tchernov.
"Nous comptons sur une solution diplomatique de la crise, mais il faut se préparer au pire", souligne Olexandre Sourkov.
- Opération compliquée -
Pour Nick Childs, expert des forces navales de l'Institut international d'études stratégiques à Londres, un assaut contre l'Ukraine ne serait pas facile à réaliser, même pour une puissance militaire comme la Russie.
"On a accordé beaucoup d'attention aux mouvements de navires amphibies russes dans la mer Noire pour renforcer les forces déjà présentes", dit-il à l'AFP. "Cependant, ce type d'opérations présenteraient des dangers pour les forces russes et l'Ukraine possède certaines capacités de défense côtière, notamment des missiles anti-navires en développement", ajoute-t-il.
"Nous avons de bonnes défenses le long de la côte de la mer Noire", souligne Mykola Beleskov, analyste ukrainien du Centre des études stratégiques.
"Ce serait une opération très compliquée pour la Russie", affime-t-il, "Si l'opération se limite à l'envoi de fusiliers-marins, on survivra".
Selon l'analyste militaire russe Pavel Felgenhauer, le Kremlin se prépare à une telle attaque depuis près d'un an.
"Ils ont organisé un exercice d'atterrissage sur le champ de tir d'Opouk, en Crimée, en avril dernier", dit-il. "Le plan est de concentrer une force d'assaut amphibie massive de 10.000 soldats dans la première vague. Les Ukrainiens ne pourraient jamais repousser cela".
"Et puis la deuxième vague viendrait. Un débarquement amphibie serait très difficile à surmonter car la Russie est supérieure non seulement en mer, mais aussi dans l'air".
L'idée qu'une guerre puisse éclater à tout moment est source d'anxiété pour la famille du capitaine Sourkov, qui passe la quasi-totalité de son temps en mer depuis le début de l'année.
"Ma femme est angoissée parce que je passe si peu de temps à la maison. Elle me demande tout le temps si tout va bien".
T.Batista--PC