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L'astronaute Sophie Adenot "sereine" avant son départ pour l'ISS
Après une "intense" préparation, l'astronaute française Sophie Adenot assure avoir "toutes les clés pour être sereine" avant son départ pour la Station spatiale internationale (ISS), prévu en février pour une mission de huit mois.
"C'est la concrétisation du rêve de la petite fille que j'étais", s'est enthousiasmée devant la presse celle qui va devenir la deuxième femme astronaute française de l'histoire, après Claudie Haigneré qui effectua son premier vol à bord de la station Mir en 1996.
"Claudie a été d'une grande, grande inspiration sur mon parcours", a reconnu l'ingénieure et ancienne pilote d'essai de 43 ans, venue présenter à Toulouse les expériences scientifiques préparées par le Centre nationale d'études spatiales (Cnes) qu'elle mènera à bord de l'ISS.
A trois mois du décollage, prévu à partir du 15 février avec trois autres astronautes, le "compte à rebours est plus que lancé". Le programme "qui était déjà intense jusqu'à maintenant s'intensifie encore", a-t-elle raconté.
- "Stress intense" -
"On va être dans une capsule spatiale en haut d'une fusée qui mesure 70 mètres de haut, qui va accélérer jusqu'à une vitesse de 7,6 km par seconde, puis être en orbite libre autour de la Terre jusqu'à l'amarrage à une station qui va à une vitesse de 28.000 km heure. On va vivre ensemble la vie quotidienne, mais aussi l'intensité des missions, des sorties extravéhiculaires, des manœuvres de bras robotiques. Et ensuite, quand on va rentrer sur Terre, le bouclier thermique va absorber une énergie qui est équivalente à 30 TGV lancés à pleine vitesse", a-t-elle déroulé.
Malgré tout, "à ce stade en particulier de l'entraînement, on a toutes les clés pour être serein", a estimé Mme Adenot.
"On s'entraîne beaucoup aux situations d'urgence, justement pour être sereins. Qu'est-ce qui se passe s'il y a une dépressurisation d'urgence ? S'il y a un feu à bord ? S'il y a une fuite de plomberie à bord ?", a détaillé l'astronaute.
Autre priorité avant le départ, la collecte de données médicales de référence qui serviront à étudier l'effet de la microgravité sur son corps.
"Un astronaute vieillit plus que de normale quand il est dans l'espace parce qu'il est soumis à un stress intense. On peut faire beaucoup de recherches qui aident à développer des procédures médicales mais aussi trouver des solutions à des maladies ou comprendre mieux le vieillissement", a-t-elle expliqué.
A bord, certaines des expériences développées par le Centre d'aide au développement des activités en micropesanteur et des opérations spatiales (Cadmos) viseront justement à recueillir des données physiologiques et à faire des tests cognitifs. Mais aussi à réaliser des échographies en autonomie et sans expertise médicale.
Sophie Adenot testera également le prototype d'une nouvelle combinaison intra-véhiculaire développée par le Cnes avec Décathlon et l'entreprise Spartan Space.
- "Moment historique" -
D'autres expériences viseront à analyser les bio-contaminations à bord de la station. Une dernière, à visée éducative, consistera à faire germer des plantes en même temps que quelque 260.000 élèves français dans leurs salles de classe.
"Curieuse" de découvrir ce qui va lui manquer de la vie sur Terre pendant huit mois, Sophie Adenot a dit avoir "très envie de partager" sa vie à bord, comme Thomas Pesquet, qui avait largement utilisé les réseaux sociaux en orbite.
"J'espère être la plus généreuse possible, autant que le temps me le permettra, pour partager pas seulement les aspects technologiques, mais les aspects de vie quotidienne, du côté humain", a-t-elle expliqué.
"Je vois cette mission comme une étape qui reçoit l'héritage de toutes les missions spatiales passées" pour l'emmener "vers une exploration plus lointaine", a poursuivi Mme Adenot.
A Houston (Etats-Unis) où elle s'entraîne, elle côtoie l'équipage américano-canadien d'Artemis 2, qui doit voyager autour de la Lune dans les prochains mois.
"C'est assez magique de vivre ce moment historique de l'aventure spatiale", a-t-elle confié.
M.Carneiro--PC