-
CAN-2025: la Tunisie s'impose 3-1 face à l'Ouganda pour son entrée en lice
-
Wall Street finalement convaincue par la croissance américaine
-
Colère agricole: réveillon en vue sur les barrages du Sud-Ouest
-
Vigilance crues: l'Hérault maintenu en rouge et l'Aveyron en orange
-
"Le monde est prêt" pour une femme à la tête de l'ONU, dit la candidate Michelle Bachelet
-
Les Etats-Unis ont connu une forte croissance pendant l'été, Trump jubile
-
Elections en Centrafrique: les paramilitaires russes prêts à "repousser toute provocation"
-
A Kiev, les réalités paradoxales d'un Noël en temps de guerre
-
Explosion dans une usine près de Lyon: pronostic vital engagé pour l'un des quatre blessés
-
Face aux épidémies, des médecins réquisitionnés dans les Bouches-du-Rhône
-
Egypte: la plus ancienne barque pharaonique va être restaurée en public
-
Affaire Epstein: publication de milliers de documents dans lesquels Trump est souvent cité
-
Cyclo-cross: Amandine Fouquenet remporte le Grand prix de Heusden-Zolder
-
Cyclo-cross: Van Aert battu par Del Grosso à Heusden-Zolder
-
Wall Street ouvre en ordre dispersé, surprise par le PIB américain
-
En Equateur, l'agonie dans des prisons frappées par la tuberculose et la violence
-
Ligue 1: avec Endrick, Lyon espère être d'attaque après la trêve
-
Elections en Centrafrique: derrière Touadéra, la main toujours ferme de Wagner
-
Les Français continuent de vider leur livret A fin 2025
-
Grandes manœuvres dans le monde du rhum, l'or brun du Venezuela
-
CAN-2025: la RD Congo bat difficilement le Bénin (1-0)
-
JO-2026: la biathlète Julia Simon sélectionnée pour Milan Cortina
-
Une infirmière de l'AP-HP conteste son licenciement pour avoir refusé d'ôter son calot
-
Colère agricole: sur les derniers barrages, entraide et festivités pour durer
-
En Guinée-Bissau, l'avancée de la mer menace le magnifique archipel des Bijagos
-
CAN-2025: Luca Zidane, l'Algérien
-
Corsair obtient le feu vert de Bruxelles pour son plan de restructuration
-
Greta Thunberg arrêtée à Londres lors d'une manifestation en soutien à Palestine Action
-
Ukraine: des frappes russes visent le secteur énergétique, deux jours avant Noël
-
Surpêche de maquereaux: l'UE dénonce un accord entre Royaume-Uni et Norvège
-
Turquie: dix ans de prison pour deux jeunes "mules" françaises
-
L'UE approuve le plan de restructuration de la compagnie aérienne Corsair
-
La mer du Nord, dernière demeure pour une partie du CO2 européen
-
Amazon annonce avoir bloqué 1.800 candidatures nord-coréennes trompeuses
-
Les Etats-Unis approuvent une version en comprimé d'un traitement phare pour lutter contre l'obésité
-
Le fabricant français de pompes à chaleur Groupe Atlantic en passe d'être vendu à un groupe nippo-américain
-
"Tueur en série": l'effrayant portrait de Frédéric Péchier
-
Commission audiovisuel public: le président suspend les convocations pour ramener l'apaisement
-
Vigilance crues: l'Hérault maintenu en rouge, trois départements en orange
-
Le dossier médical partagé, l'outil mal aimé qui provoque la colère des médecins libéraux
-
Mobilisation agricole: quelques blocages et rassemblements persistent
-
La "loi spéciale" au Parlement, rendez-vous début janvier pour reparler budget
-
La Bourse de Paris à l'équilibre avant Noël
-
La Poste : la cyberattaque "a baissé en intensité" mais "se poursuit"
-
Italie: amende de 255 millions à Ryanair pour abus de position dominante
-
Dans un entrepôt robotisé d'Amazon, l'algorithme dicte la cadence des fêtes
-
CAN-2025: Le Sénégal, l'autre favori, se lance dans la compétition face au Botswana
-
NBA: Le Thunder retrouve la victoire, Gilgeous-Alexander dans les pas de Chamberlain
-
Birmanie: Aung San Suu Kyi et Min Aung Hlaing, deux figures des élections
-
La Birmanie organise des élections après cinq ans de guerre civile
Turquie : le maire d'Istanbul en prison, la contestation se poursuit
Le maire d'opposition d'Istanbul Ekrem Imamoglu a été suspendu de ses fonctions et incarcéré dimanche pour "corruption", quatre jours après son arrestation qui a déclenché une vague de contestation inédite en Turquie depuis douze ans.
L'édile, qui est le principal opposant au président turc Recep Tayyip Erdogan, a été conduit à la prison de Silivri, à l'ouest d'Istanbul, avec plusieurs coaccusés, ont dit son parti et des médias turcs.
Le maire, qui dénonce des accusations "immorales et sans fondement" à son encontre, a également été suspendu de ses fonctions dimanche, ont annoncé les autorités.
"Le processus judiciaire en cours (...) est une exécution sans procès", a commenté M. Imamoglu dans un message transmis par ses avocats, appelant "la nation à lutter".
Un juge avait ordonné dimanche matin l'incarcération du maire, qualifiée de "coup d'Etat politique" par le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), la première force d'opposition à laquelle appartient M. Imamoglu.
Ses avocats ont annoncé qu'ils feraient appel de cette décision.
Le juge qui a ordonné le placement en détention du maire pour "corruption", a en revanche rejeté un ordre de détention pour "terrorisme".
- "Soutenir notre maire" -
"Ekrem Imamoglu est en route vers la prison mais il est aussi en route vers la présidence", a lancé Özgür Özel, le chef du CHP. Celui-ci a maintenu dimanche la primaire qui devait faire du maire d'Istanbul le candidat de cette formation à la prochaine présidentielle, prévue pour 2028.
Le CHP a appelé tous les électeurs à y participer, au-delà donc des membres de ce parti, espérant transformer cette consultation en plébiscite.
Face à l'ampleur de la mobilisation, le CHP qui affirme que "plusieurs millions de personnes" ont pris part au scrutin a prolongé les opérations de vote jusqu'à 20H30 (17H30 GMT) au lieu de 17H00 comme initialement prévu.
"Nous sommes venus soutenir notre maire. Nous sommes toujours derrière lui", a déclaré à l'AFP Kadriye Sevim, une participante à cette primaire qui a vu des cohortes d'électeurs déferler dans certains bureaux de vote.
Le CHP a de nouveau appelé les Stambouliotes à converger dimanche soir vers l'hôtel de ville de la capitale économique turque, pour le cinquième jour consécutif.
Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées tous les soirs depuis mercredi devant ce bâtiment afin d'y soutenir M. Imamoglu.
Pour tenter d'éviter des troubles, le gouvernorat d'Istanbul a prolongé une interdiction de rassemblements jusqu'à mercredi soir et annoncé des restrictions d'entrée dans la ville aux personnes susceptibles de participer à des rassemblements, sans préciser comment il les mettrait en oeuvre.
Des rassemblements ont eu lieu cette semaine dans au moins 55 des 81 provinces turques, soit plus des deux tiers du pays, selon un décompte de l'AFP.
- "La nation ne pliera pas" -
Ces manifestations ont débouché sur des centaines d'arrestations dans au moins neuf villes, selon les autorités.
"Les manifestations vont se poursuivre (...). La nation est debout et ne pliera pas", a dit à l'AFP Ayten Oktay, une pharmacienne de 63 ans interrogée à Istanbul, où deux maires d'arrondissement arrêtés en même temps que M. Imamoglu ont également été démis de leurs fonctions dimanche pour "corruption" et "terrorisme".
Le conseil municipal d'Istanbul élira un maire adjoint mercredi, a annoncé le gouvernorat.
"Nous continuerons à lutter", a assuré à Ankara Ercan Basal, un psychologue de 53 ans, exhortant le gouvernement à "revenir sur cette erreur".
En réponse à la contestation, le président Erdogan, qui a lui-même été maire d'Istanbul dans les années 90, a juré de ne pas céder à la "terreur de la rue", tandis que Paris et Berlin ainsi que les maires de plusieurs grandes autres villes européennes ont condamné cette semaine l'arrestation de M. Imamoglu.
Ekrem Imamoglu est devenu la bête noire de M. Erdogan en ravissant en 2019 Istanbul au Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) du chef de l'Etat, qui gardait la main sur cette métropole avec son camp depuis vingt-cinq ans.
H.Silva--PC