-
Le fabricant français de pompes à chaleur Groupe Atlantic en passe d'être vendu à un groupe nippo-américain
-
"Tueur en série": l'effrayant portrait de Frédéric Péchier
-
Commission audiovisuel public: le président suspend les convocations pour ramener l'apaisement
-
Vigilance crues: l'Hérault maintenu en rouge, trois départements en orange
-
Le dossier médical partagé, l'outil mal aimé qui provoque la colère des médecins libéraux
-
Mobilisation agricole: quelques blocages et rassemblements persistent
-
La "loi spéciale" au Parlement, rendez-vous début janvier pour reparler budget
-
La Bourse de Paris à l'équilibre avant Noël
-
La Poste : la cyberattaque "a baissé en intensité" mais "se poursuit"
-
Italie: amende de 255 millions à Ryanair pour abus de position dominante
-
Dans un entrepôt robotisé d'Amazon, l'algorithme dicte la cadence des fêtes
-
CAN-2025: Le Sénégal, l'autre favori, se lance dans la compétition face au Botswana
-
NBA: Le Thunder retrouve la victoire, Gilgeous-Alexander dans les pas de Chamberlain
-
Birmanie: Aung San Suu Kyi et Min Aung Hlaing, deux figures des élections
-
La Birmanie organise des élections après cinq ans de guerre civile
-
Venezuela: Trump affirme qu'il serait "sage" pour Maduro de partir
-
Ces restaurants américains qui réduisent leurs portions pour leurs clients sous Ozempic
-
Le co-créateur du jeu vidéo "Call of Duty" Vince Zampella meurt dans un accident de la route
-
La "loi spéciale" au Parlement, rendez-vous en janvier pour reparler budget
-
Les Etats-Unis ont "besoin" du Groenland, martèle Trump malgré l'opposition de l'Europe
-
CAN-2025: Mohamed Salah sauve l'Egypte d'un couac d'entrée face au Zimbabwe
-
La loi spéciale en Conseil des ministres, Macron veut un budget "au plus vite en janvier"
-
Crues: le département de l'Hérault en vigilance rouge, Agde sous l'eau
-
A Gaza, des Palestiniens sous les bombes du côté israélien de la "ligne jaune"
-
Wall Street espère terminer l'année dans le vert
-
Budget: la loi spéciale en Conseil des ministres, Macron veut un budget "au plus vite en janvier"
-
Nicki Minaj, diva du rap devenue pasionaria MAGA
-
Le gouvernement Trump suspend tous les grands projets d'éolien en mer aux Etats-Unis
-
Poupées sexuelles: un site britannique signalé à la justice
-
Crues: le département de l'Hérault en vigilance rouge, Adge sous surveillance
-
Quatre blessés dans une explosion dans une usine chimique près de Lyon
-
Sachets de nicotine: le Conseil d'Etat suspend un décret d'interdiction devant entrer en vigueur en avril
-
Envoyé spécial américain au Groenland : l'UE "solidaire" du Danemark
-
Bronchiolite: avantage au Beyfortus face à son concurrent Abrysvo, selon une étude
-
Le département de l'Hérault placé en vigilance rouge pour les crues
-
Au moins quatre blessés dans une explosion dans une usine chimique près de Lyon
-
Liban: trois morts dans une frappe israélienne, selon un média d'Etat
-
La Chine cible des produits laitiers européens, vive réaction de l'UE
-
A Jérusalem-Est, des Palestiniens démunis face aux bulldozers israéliens
-
Bangladesh: des journalistes protestent contre les attaques à l'encontre de deux journaux par des émeutiers
-
Climat: un tribunal suisse accepte de juger un litige opposant une île indonésienne au cimentier Holcim
-
Ski: à Alta Badia, le Norvégien McGrath souffle la victoire à Clément Noël
-
Apple améliore l'interopérabilité entre l'iPhone et les accessoires Android
-
Le Cambodge affirme que la Thaïlande a lancé des frappes aériennes après leurs pourparlers sur leur conflit frontalier
-
Envoyé spécial américain au Groenland: le Danemark, "indigné", convoque l'ambassadeur américain
-
Les services en ligne de La Poste "inaccessibles" à la suite d'une attaque informatique
-
ArcelorMittal à Fos, un redémarrage entre deux eaux
-
Grand Frais veut recruter plus de 3.500 personnes en France d'ici fin 2026
-
Crise USA-Venezuela: le pétrole, au cœur du bras de fer entre Trump et Maduro
-
Electricité: le gouvernement anticipe une "stabilité" des factures pour la plupart des ménages en 2026 et 2027
Le dossier médical partagé, l'outil mal aimé qui provoque la colère des médecins libéraux
"Vieillot", "pas ergonomique", "parfois des bugs", "incomplet"... le dossier médical partagé (DMP), censé stocker toutes les informations médicales d'un assuré social, est l'une des cibles de la colère actuelle des médecins libéraux, mais l'administration promet qu'il est proche de tenir enfin ses promesses.
Un article du projet de budget de la Sécu 2026 qui vient d'être adopté par le Parlement a mis le feu aux poudres chez les médecins libéraux: les praticiens qui ne partageraient pas dans le DMP leurs ordonnances, comptes-rendus, lettres d'adressage et autres documents concernant leurs patients encourront jusqu'à 10.000 euros d'amende par an.
Les praticiens pourront également se voir imposer de consulter le DMP de leur patient avant de lui prescrire "des actes particulièrement coûteux ou en cas de risque de mésusage", sous peine d'encourir là encore jusqu'à 10.000 euros d'amende par an.
"Imposer des obligations ou des sanctions aux médecins sans leur donner les moyens techniques adaptés est inacceptable", dénonce le syndicat CSMF, à l'unisson des autres organisations représentatives.
Le dossier médical partagé est la brique fondamentale de Mon Espace Santé, le carnet de santé numérique des Français.
De fait, ce serpent de mer que l'Etat cherche à mettre en place depuis une loi de 2004, a encore bien des progrès à faire, constatent des médecins interrogés par l'AFP.
"Avec le DMP, on a l’impression de revenir dix ans en arrière avec un logiciel qui est assez vieillot, dont l'ergonomie n'est pas forcément très jolie, qui a parfois des bugs... il y a des jours où ça marche, des jours où ça ne marche pas, on ne sait pas pourquoi", déplore le docteur Thomas Maunoury, médecin généraliste dans le Nord.
"Même pour quelqu'un d'aguerri, il faut 30 secondes" pour se connecter, regrette le praticien, qui se sert du DMP "une à deux fois par jour".
"Et quand on ouvre, on est souvent un peu déçu, c'est comme un livre avec beaucoup de pages blanches", trop de soignants n'alimentant pas encore l'outil, regrette-t-il.
Le docteur Jean-Jacques Fraslin, médecin généraliste en Loire-Atlantique, souhaite aussi des améliorations, même si de son côté il consulte très régulièrement le DMP de ses patients, "10 à 15 fois par jour".
L'alimentation automatique crée souvent "un fouillis énorme". "On met beaucoup de temps pour trouver les documents intéressants, perdus au milieu d'autres sans intérêt", explique-t-il.
- 64.000 utilisateurs -
"On pourrait imaginer qu'il y ait une IA à qui on pose la question +donne-moi le dernier compte-rendu cardiologique du patient+, et qui irait fouiller tous les (fichiers) pdf", dit-il.
"La date des sanctions éventuelles (pour non-remplissage du DMP) est fixée à 2028 ! Nous avons le temps d’y travailler" avec les professionnels, a souligné la ministre de la Santé Stéphanie Rist dans le Quotidien du Médecin, souhaitant rendre l'outil "plus ergonomique, plus simple d’accès et plus complet" pour "inciter" à le remplir, plutôt que contraindre.
De son côté, la délégation au numérique en santé (DNS) assure que le Ségur du numérique en santé, un programme de 2 milliards d'euros d'investissement financé par l'Union européenne, est en train de faire sentir pleinement ses effets sur le DMP.
Le programme a notamment permis de financer un énorme effort de mise à jour des centaines de logiciels utilisés par les soignants pour qu'ils alimentent automatiquement le DMP, et faciliter la consultation. Aujourd'hui, 64.000 professionnels de santé ont déjà utilisé le DMP.
Désormais "70% des lettres de liaison produites à l'hôpital" à la sortie du patient y sont versées, tout comme "35% des comptes-rendus de biologie", et "45% des comptes-rendus de radiologie", a indiqué à l'AFP Claire Vigier, l'une des responsables du projet à la DNS.
A partir de la mi-2026, les logiciels professionnels utilisés quotidiennement par les médecins offriront "un accès facilité, intelligent" au DMP, selon elle.
L'étape suivante, à laquelle la DNS travaille avec l'Assurance maladie, sera d'utiliser l'IA pour générer une "synthèse personnalisée" du dossier avec des requêtes simples comme "trouve-moi le dernier bilan de biologie", explique-t-elle.
A.Silveira--PC