
-
Xi Jinping vante les liens Chine-Amérique latine face au "harcèlement" américain
-
Play-offs NBA: les Knicks rugissent et entrevoient la finale de conférence, comme Minnesota
-
L'ère de Jean-Laurent Bonnafé à la tête de BNP Paribas partie pour se poursuivre
-
L'heure de vérité pour les amoureux du sauna de KAJ en demi-finale de l'Eurovision
-
Une agence de l'ONU juge la Russie responsable de la destruction du MH17, des pays demandent réparation
-
En quête de contrats, Trump attendu dans le Golfe sur fond d'offensive diplomatique américaine
-
Agressions sexuelles: l'heure du jugement pour Gérard Depardieu
-
Royaume-Uni: la justice se penche sur les ventes d'armes à Israël
-
Le Festival de Cannes ouvre avec De Niro, entre Gaza et l'Ukraine
-
Référendum, fin de vie, Ukraine: Macron a rendez-vous avec les Français
-
Pneus mortels: mise en examen en vue pour Goodyear
-
Rap: les Flammes changent de dimension pour leur 3e édition, en public
-
Assemblée: la réintroduction de néonicotinoïdes joue son match retour en commission
-
Kim in Paris: la star face aux braqueurs au procès Kardashian
-
Fin de vie: les députés entament l'examen du volet "soins palliatifs" dans l'hémicycle
-
Le rappeur Tory Lanez agressé en prison et hospitalisé
-
Tennis: Sinner enchaîne à Rome, Sabalenka, Gauff et Paolini en quarts
-
Des stars du cinéma, dont Pedro Almodovar et Richard Gere, dénoncent dans une tribune le "silence" face au "génocide" à Gaza
-
L'écrivain franco-algérien Kamel Daoud dénonce une "persécution judiciaire"
-
Trump dit "envisager" se rendre en Turquie jeudi pour des discussions Ukraine-Russie
-
Wall Street termine sur les chapeaux de roues grâce à l'apaisement des tensions commerciales
-
Stade de France: GL Events annonce être "attributaire" de la concession pour 30 ans
-
Gaza confrontée à "un risque critique de famine", selon le rapport IPC
-
Pour Trump, ce serait "stupide" de refuser l'avion présidentiel offert par le Qatar
-
Costumes de scène, partitions, correspondances: Line Renaud fait don de ses archives à l'Etat
-
Uruguay: l'ancien président "Pepe" Mujica en phase terminale, selon sa femme
-
Le monde politique s'enflamme pour le comté
-
Un Trump combatif s'envole pour le Golfe
-
Chlordécone: l'État condamné à indemniser deux ex-ouvrières agricoles en Martinique
-
Trump promet de réduire drastiquement le prix des médicaments aux Etats-Unis
-
La Bourse de Paris termine en hausse après les annonces commerciales sino-américaines
-
Le Scouarnec, "totalement responsable de ses actes" et toujours dangereux, selon les psychiatres
-
Tennis: Sinner enchaîne à Rome, Gauff et Paolini en quarts
-
Birmanie: une frappe aérienne de la junte sur une école pendant la trêve tue 22 personnes, selon des témoins
-
Semaine cruciale au Congrès américain pour Trump et son programme
-
Les Bourses européennes terminent en hausse après les annonces de Washington et Pékin
-
Foot: Carlo Ancelotti, le succès d'un homme tranquille
-
Foot: Ancelotti au chevet du Brésil en vue du Mondial-2026
-
Premières salves de l'accusation au procès pour trafic sexuel de P. Diddy
-
Retour au calme à la frontière Inde-Pakistan, Modi promet une "réponse ferme" en cas d'attaque
-
Albanie: vers un quatrième mandat pour Edi Rama selon des résultats partiels
-
Lidl : appel à la grève illimitée en France à partir de jeudi
-
Cannes se prépare, à la veille d'un festival marqué par les tensions mondiales
-
Les marchés mondiaux profitent de la suspension des droits de douane entre Chine et Etats-Unis
-
Rodolphe Saadé s'invite au capital des cinémas Pathé
-
Wall Street ouvre en fanfare après les annonces de Washington et Pékin
-
Allemagne: appel à la grève dans les usines Ford mercredi
-
Grand Prix de France: un week-end parfait pour la moto française au Mans
-
Retour du calme à la frontière de l'Inde et du Pakistan, allocution attendue de Modi
-
Play-offs NBA: Oklahoma City égalise contre Denver, Indiana détruit Cleveland et mène 3-1

L'Inde traque les assaillants qui ont tué 26 hommes au Cachemire
Les forces de sécurité indiennes ont lancé mercredi une vaste traque contre les assaillants qui ont ouvert le feu la veille sur des touristes, tuant 26 hommes, dans l'attaque la plus meurtrière contre des civils dans la région depuis 2000.
Le Premier ministre nationaliste indien Narendra Modi, qui a écourté une visite d'Etat en Arabie Saoudite, a dénoncé cet "acte odieux" et promis que les assaillants "ser(aient) traduits en justice".
La liste des victimes, vérifiée par la police, fait état de 26 hommes tués par des assaillants munis d'armes automatiques, qui ont surgi de la forêt située près d'un site touristique à Pahalgam.
Cette localité est située à environ 90 kilomètres de l'importante ville de Srinagar, où de nombreux corps ont été amenés mercredi.
Toutes les personnes décédées sont des hommes, et, à l'exception d'un homme vivant au Népal, tous résident en Inde.
Le ministre en chef du Jammu-et-Cachemire, Omar Abdullah, a affirmé que cette attaque contre des civils avait été "beaucoup plus importante que tout ce que nous avons connu au cours de ces dernières années".
"Cette attaque contre des visiteurs est abominable", a déclaré M. Abdullah dans un communiqué, qualifiant ses auteurs, d'"animaux, d'inhumains" ne méritant que "le mépris".
Des journalistes de l'AFP, à proximité du site de l'attaque à Pahalgam, très prisé des touristes en été, ont fait état d'un vaste déploiement des forces de sécurité. Des hélicoptères militaires survolaient cette région montagneuse et boisée.
- "Chasse à l'homme" -
Cette fusillade n'a jusqu'à présent pas été revendiquée.
Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.
Dans la partie indienne, une rébellion séparatiste a fait plusieurs dizaines de milliers de victimes depuis 1989. New Delhi y a déployé un contingent de quelque 500.000 soldats.
L'armée indienne a affirmé mercredi que deux insurgés présumés avaient été tués lors d'une fusillade dans le district de Baramulla, situé à une centaine de km au nord-est de Pahalgam.
A Pahalgam, un guide touristique a expliqué à l'AFP qu'il s'était rendu sur les lieux après avoir entendu des coups de feu et avait transporté certains blessés à cheval.
"J'ai vu quelques hommes allongés sur le sol, ils avaient l'air morts", a témoigné Waheed, qui n'a donné que son prénom.
Un témoin, ayant requis l'anonymat, a affirmé que les assaillants "ont manifestement épargné les femmes".
Une femme ayant survécu à la fusillade a raconté comment des hommes en uniforme étaient sortis des forêts alors que des touristes profitaient de la nature, a rapporté le journal The Indian Express.
Des survivants ont expliqué les avoir pris pour des policiers.
"Ils étaient là, pendant au moins 20 minutes, imperturbables, se déplaçant et ouvrant le feu", a rapporté le quotidien, citant cette témoin pour qui cela "a semblé (durer) une éternité".
- "Risque de crise" -
Cette attaque est survenue au lendemain d'une rencontre à New Delhi entre le vice-président américain JD Vance, en visite officielle de quatre jours sur le sol indien, et M. Modi.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dénoncé un "ignoble attentat terroriste".
Les combats ont diminué depuis que le gouvernement indien a révoqué l'autonomie limitée du Cachemire en 2019. Il oeuvre désormais à faire de cette région montagneuse une destination touristique.
Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, en majorité des Indiens, selon les chiffres officiels.
Air India a annoncé deux vols supplémentaires depuis Srinagar mercredi pour rapatrier des touristes traumatisés.
L'attaque la plus importante de ces dernières années remonte à février 2019. Des insurgés avaient lancé, à Pulwama, une voiture remplie d'explosifs sur un convoi de police. Elle avait fait 40 morts et au moins 35 blessés.
Selon l'analyste Michael Kugelman, spécialiste de l'Asie du Sud, cette fusillade représente "un très sérieux risque de nouvelle crise entre l'Inde et le Pakistan, probablement le plus important depuis le bref conflit militaire en 2019".
New Delhi accuse de longue date le Pakistan de soutenir en sous-main les infiltrations et la rébellion armée au Cachemire, ce qu'Islamabad a toujours démenti.
G.Machado--PC