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Syrie: 14 morts dans des heurts confessionnels près de Damas
Quatorze personnes ont été tuées dans des affrontements à caractère confessionnel dans une banlieue à majorité druze de Damas, a indiqué une ONG mardi, les autorités promettant de poursuivre les personnes impliquées dans ces accrochages.
Ces violences réveillent le spectre des affrontements confessionnels, un mois après des massacres qui ont visé la minorité alaouite dont était issu le président déchu Bachar al-Assad, renversé en décembre par la coalition islamiste au pouvoir.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), "les forces de sécurité ont lancé un assaut" contre Jaramana, dans le sud-est de l'agglomération de Damas, après la publication sur les réseaux sociaux d'un message vocal attribué à un druze et jugé blasphématoire envers l'islam.
L'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité du message.
L'OSDH, a précisé que le bilan des affrontements dans la nuit de lundi à mardi "avait grimpé à 14 morts : sept combattants druzes originaires de la ville, ainsi que sept membres des forces de sécurité et des groupes affiliés".
L'ONG, basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un solide réseau de sources en Syrie, avait fait état de neuf morts dans un précédent bilan.
La coalition islamiste au pouvoir depuis décembre, par la voix de son ministère de l'Intérieur, a affirmé que les affrontements avaient opposé "des groupes armés" avant l'intervention des forces de sécurité, qui selon le ministère se sont déployées "pour protéger les habitants".
Jaramana est une banlieue à majorité druze et qui compte également des familles chrétiennes.
Le ministère s'est aussi engagé à "poursuivre" les hommes armés impliqués dans ces affrontements, confirmant sans chiffre qu'il y avait "des morts et des blessés".
- "Nous avons peur" -
Plusieurs habitants de Jaramana joints au téléphone par l'AFP ont indiqué avoir entendu des échanges de tirs dans la nuit, et confié ne plus oser sortir de chez eux.
"Nous ne savons pas ce qui se passe, nous avons peur que Jaramana devienne un théâtre de guerre", a affirmé Riham Waqaf, 33 ans, employée d'une ONG terrée chez elle avec son mari et ses enfants. Elle a renoncé à emmener sa mère à l'hôpital pour un traitement.
Des combattants locaux se sont déployés dans les rues et aux entrées de la localité, demandant aux habitants de rester chez eux, a dit à l'AFP l'un de ces hommes armés, Jamal, qui n'a pas donné son nom de famille.
Mardi, cette banlieue de Damas, d'habitude bondée, semblait comme morte. Dans la matinée, quelques commerces ont ouvert leurs portes mais les rues de Jaramana sont restées quasiment désertes, ont rapporté des habitants.
Un correspondant de l'AFP a vu des combattants locaux fortement déployés à tous les accès menant à Jaramana. Pour leur part, des forces dépendant des ministères de la Défense et de l'Intérieur étaient déployées sur la route de l'aéroport international de Damas, tout proche, avec des blindés et des mitrailleuses.
- "Attaque injustifiée" -
Dans un communiqué, les autorités religieuses druzes locales ont "vivement dénoncé l'attaque armée injustifiée contre Jaramana (...)" , tout en dénonçant dans le même temps "toute atteinte au prophète Mahomet".
Le ministère de l'Intérieur a pour sa part indiqué qu'il enquêtait sur le message "blasphématoire à l'égard du prophète" Mahomet pour identifier l'auteur et le traduire en justice.
Les plus hauts dignitaires ont appelé au calme, l'un d'eux, l'influent cheikh Hikmat al-Hajri, dénonçant "les attaques terroristes" contre les "innocents".
Il a dans le même temps accablé les nouvelles autorités, les accusant de vouloir "marginaliser" les druzes, à l'instar du pouvoir précédent.
Les druzes, une minorité ésotérique issue de l'islam, sont répartis notamment entre le Liban, la Syrie et Israël.
Dès la chute du pouvoir de Bachar al-Assad le 8 décembre, après plus de 13 ans de guerre civile en Syrie, Israël a multiplié les gestes d'ouverture envers cette communauté.
Début mars, à la suite d'escarmouches à Jaramana, Israël avait menacé d'une intervention militaire si les nouvelles autorités syriennes s'en prenaient aux druzes.
Les dignitaires druzes avaient immédiatement rejetés ces propos, réaffirmant leur attachement à l'unité de la Syrie. Leurs représentants négocient avec le nouveau pouvoir central à Damas un accord qui permettrait l'intégration de leurs groupes armés dans la future armée nationale.
P.Queiroz--PC