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Le Nobel de la paix à la "libératrice" vénézuélienne Maria Corina Machado
Le prix Nobel de la paix a été attribué vendredi à la cheffe de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado, surnommée la "libératrice", mais contrainte de vivre cachée dans son pays transformé en "Etat autoritaire brutal".
"Je suis sous le choc!", a réagi la lauréate de 58 ans, dans une vidéo envoyée par son équipe de presse à l'AFP. "C'est quoi ce truc? Je n'arrive pas à y croire", a-t-elle dit.
Maria Corina Machado "est l'un des exemples les plus extraordinaires de courage civique en Amérique latine ces derniers temps", a souligné le président du comité Nobel norvégien, Jørgen Watne Frydnes.
Elle "a été une figure clé de l'unité au sein d'une opposition politique autrefois profondément divisée, une opposition qui a trouvé un terrain d'entente dans la revendication d'élections libres et d'un gouvernement représentatif", a-t-il ajouté.
Entrée en politique au début des années 2000 en militant pour un référendum contre Hugo Chavez, Mme Machado a fait de la chute du régime chaviste la cause de sa vie.
Mère de trois enfants, elle a été empêchée, malgré sa large popularité, de se présenter à la présidentielle de 2024, où le sortant Nicolas Maduro, héritier politique de Hugo Chavez, a été déclaré vainqueur malgré les protestations de l'opposition.
L'Union européenne, les États-Unis et de nombreux autres pays estiment que M. Maduro, au pouvoir depuis 2013, a usurpé la victoire et reconnaissent Edmundo Gonzalez Urrutia, derrière lequel Mme Machado s'était rangée, comme vainqueur du scrutin.
Aujourd'hui exilé en Espagne, M. Gonzalez Urrutia a salué un prix "mérité", tandis que l'ONU a a estimé que ce Nobel reflétait les aspirations des Vénézuéliens à des élections "libres et équitables".
"Le Venezuela est passé d'un pays relativement démocratique et prospère à un État brutal et autoritaire en proie à une crise humanitaire et économique", a déploré M. Frydnes.
"La machine répressive de l'État est dirigée contre sa propre population. Près de huit millions de personnes ont quitté le pays. L'opposition a été systématiquement muselée par la fraude électorale, les poursuites judiciaires et l'emprisonnement", a-t-il noté.
Si elle a gagné le surnom de "libertadora" ("libératrice"), Mme Machado est aujourd'hui obligée de vivre dans la clandestinité dans un Venezuela qu'elle a refusé de quitter.
- Pas de Nobel pour Trump -
Le prix échappe donc au président américain Donald Trump qui n'avait pas caché son désir de le remporter cette année.
Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, le président américain martèle qu'il "mérite" le Nobel, revendiquant un rôle dans la résolution de huit guerres, dont celle de Gaza. Une affirmation largement exagérée, selon les observateurs.
Donald Trump "déteste Maduro", a relevé l'historien Asle Sveen, spécialiste du prix Nobel, auprès de l'AFP.
"Il bombarde les bateaux de pêche soupçonnés de transporter des stupéfiants. Il aura donc du mal à s'attaquer à ce prix", a-t-il estimé.
A ce jour, l'administration Trump a frappé en mer au moins quatre embarcations qu'elle a présentées comme étant celles de narcotrafiquants, pour un bilan d'au moins 21 morts.
Nicolas Maduro a dénoncé une "agression armée", accusant Washington d'utiliser le trafic de drogue comme prétexte "pour imposer un changement de régime" et s'emparer des réserves de pétrole du pays, parmi les plus importantes au monde.
Mme Machado avait déjà été récompensée en 2024 du prix Sakharov, plus haute distinction pour les droits humains attribué par l'UE, et du prix Vaclav Havel, décerné par le Conseil de l'Europe.
Dans la galerie Nobel, elle succède à Nihon Hidankyo, un groupe de survivants des bombardements de Hiroshima et Nagasaki, en croisade contre l'arme nucléaire.
Le prix Nobel consiste en un diplôme, une médaille d'or et un chèque de 11 millions de couronnes suédoises (près d'un million d'euros).
E.Ramalho--PC