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Macron inaugure sa Cité pour la langue française, "ciment" de la nation
Une langue qui "bâtit l'unité de la nation": le président Emmanuel Macron a inauguré lundi à Villers-Cotterêts (Aisne) son grand projet culturel, la Cité internationale de la langue française, nourri d'une volonté de reconquête face aux avancées du Rassemblement national.
"La langue française bâtit l'unité de la nation" et c'est "une langue de liberté et d'universalisme", a déclaré le président de la République lors d'un discours dans la cour du château de Villers-Cotterêts, qui abritera ce "lieu de culture vivante".
"A un moment où les divisions reviennent, les haines ressurgissent, où on voudrait renvoyer les communautés dos à dos, les religions, les origines, la langue française est un ciment", a continué Emmanuel Macron.
La Cité, premier lieu dédié à la langue française au monde, est un "rêve fou", une "utopie réalisée", a déclaré M. Macron, qui avait découvert en 2017, pendant sa première campagne présidentielle, cette ancienne résidence de chasse royale dans un état de délabrement avancé.
Toits d'ardoise et façade en élégantes pierres de taille blanches, elle a été complètement restaurée à sa demande par le Centre des monuments nationaux (CMN).
Outre l'histoire du lieu, ce choix a également été dicté par "les difficultés économiques et sociales du territoire", précise l'Elysée. Marqué par le chômage et la désindustrialisation, Villers-Cotterêts, 10.000 habitants, s'est depuis plusieurs années tourné vers le vote d'extrême droite.
La mairie est dirigée depuis 2014 par l'élu Rassemblement national Franck Briffaut et, dans l'Aisne, Marine Le Pen est arrivée largement en tête aux deux tours de la dernière présidentielle.
- "Figures essentielles" -
Le lieu honorera "particulièrement" des "figures essentielles" de la langue française, selon le président: professeurs, écrivains et créateurs, comédiens, bibliothécaires et traducteurs, "qui transmettent et font vivre le français dans cette pulsation constante".
Le plus grand pays où le français est parlé n'est pas la France mais la République démocratique du Congo, a-t-il rappelé.
C'est à Villers-Cotterêts que se déroulera à l'automne 2024 le sommet de la Francophonie, auquel seront conviés les dirigeants de 88 Etats.
Tout en estimant le "calcul" anti-Rassemblement national voué à l'échec, le maire RN Franck Briffaut voit le projet, et ses 200.000 visiteurs espérés par an, comme "une formidable chance" pour sa ville.
Toutefois, il s'inquiète de voir la Cité ouvrir sans que soit réalisée sa partie hôtellerie-restauration nécessaire à l'accueil de visiteurs sur plusieurs jours.
Le CMN, tout en reconnaissant que l'objectif de fréquentation est "très ambitieux" dans un territoire peu attratif touristiquement, se veut optimiste, rappelant que la Cité n'est qu'à 45 minutes en train de Paris. L'institution espère trouver rapidement un investisseur pour un projet immobilier dans une annexe du château.
"Bibliothèque magique" cubique contenant des milliers d'ouvrages, où une intelligence artificielle délivre au visiteur un conseil de lecture personnalisé, dictée interactive, spectacles et résidences d'artistes: la Cité "n'est pas un musée", souligne son directeur Paul Rondin.
"On n'est pas ici pour conserver la langue française mais pour la faire vivre, révéler sa diversité extraordinaire", s'enthousiasme-t-il.
Ironie du calendrier politique, les évolutions de la langue seront également au menu du Sénat lundi soir: la droite a soumis une proposition de loi contre les "dérives de l'écriture dite inclusive", un texte jugé "rétrograde" par la gauche, augurant de discussions animées.
Emmanuel Macron a d'ailleurs appelé lundi à "ne pas céder aux airs du temps". "Dans cette langue, le masculin fait le neutre. On n'a pas besoin d'y rajouter des points au milieu des mots ou des tirets ou des choses pour la rendre lisible", a estimé le président sous des applaudissements nourris.
Il a en outre annoncé confier une mission à l'écrivain Kamel Daoud pour "multiplier" les traductions d'auteurs francophones dans d'autres langues, dont l'arabe, "mais surtout à les rendre accessibles aujourd'hui sur une bonne partie du continent africain".
Initialement prévue le 19 octobre, l'inauguration a été reportée en raison des obsèques, ce jour-là, du professeur de français Dominique Bernard, assassiné à Arras (Pas-de-Calais) par un jeune jihadiste.
G.Machado--PC