- Rugby: Joshua Brennan, un Irlando-Toulousain chez les Bleus
- Intempéries: cinq départements en vigilance orange dans le Sud
- France: quand l'aile de papillon inspire une technologie militaire chez Thales
- Espagne: avant le Clasico, Mbappé dans les temps
- Ligue 1: à Lens, le choix du roc Danso
- MotoGP: la pole position pour Bagnaia en Thaïlande, Quartararo sixième
- NBA: Risacher discret pour son 2e match, New York lance sa saison
- La grande évasion de Russie des soeurs Grigorieva
- Israël dit avoir frappé des sites de fabrication de missiles en Iran
- Indigènes Awas en Colombie: face à la violence, la "connexion" à la nature
- En Pennsylvanie, la difficile bataille des démocrates dans les terres rurales
- Tempête Trami aux Philippines: le bilan s'alourdit à au moins 87 morts
- Colombie: la mochila indigène, ustensile star de la zone verte de la COP16
- Au Texas, Trump sur l'immigration, Harris avec Beyoncé pour défendre le droit à l'IVG
- "Je suis ici en tant que mère", dit Beyoncé venue soutenir Harris au Texas
- En Géorgie, des législatives cruciales pour son avenir européen
- La Guadeloupe toujours sans électricité, le préfet annonce un couvre-feu
- F1: Russell domine la première séance d'essais du GP du Mexique, Verstappen 4e
- ATP: Fils s'offre Tsitsipas à Bâle, Mpetshi Perricard poursuit son chemin
- Le bébé enlevé près de Paris retrouvé en vie avec ses parents aux Pays-Bas
- Biden présente des excuses historiques pour les atrocités dans des pensionnats pour amérindiens
- Budget : les débats sens dessus dessous à l'Assemblée
- Les infections à cause de hamburgers de McDonald's se multiplient aux Etats-Unis
- A Las Vegas, les travailleurs pauvres ne misent plus sur le jeu électoral
- Le New York Post, tabloïd de Rupert Murdoch, appelle à voter Trump
- Rester chez Red Bull ? "C'est clairement l'intention" (Verstappen à l'AFP)
- Icônes de Lisbonne, les vieux tramways accaparés par les touristes
- Gaza: le Hamas accuse Israël d'avoir pris d'assaut un hôpital, après une frappe meurtrière
- Biden va présenter des excuses historiques pour la maltraitance d'enfants amérindiens
- "On dormait": au Liban des journalistes sous le feu d'Israël
- Nouveau record pour le Puy du Fou: 2,8 millions de visiteurs en 2024
- Ski alpin: Hirscher confirme son retour en Coupe du monde dès dimanche à Sölden
- Tennis: Arthur Fils s'offre Tsitsipas à Bâle et accède aux demi-finales
- Wall Street ouvre en hausse, satisfaite du recul des taux obligataires
- Le kick-boxing frappe fort au Sénégal
- Inondations: Barnier dans le Rhône pour dévoiler le plan d'adaptation au changement climatique
- A la Paris Games Week, le succès encore virtuel de la VR
- Le FMI s'inquiète des effets de la guerre au Soudan sur ses voisins
- Les tribulations de Chinois ultrafortunés dans les vignobles du Bordelais
- Natation: Marchand remporte le 200 m 4 nages à Incheon, mais sans record de France
- Google condamné à verser 26 millions d'euros à une entreprise française
- Russie: la Banque centrale relève à 21% son taux directeur, au plus haut depuis 2003
- Course au large et protection des cétacés: "Il faut se positionner comme lanceurs d'alerte"
- Le cyclone Dana frappe l'Inde, des arbres et lignes électriques détruits
- Litige PSG/Mbappé: le club refuse de verser 55 M EUR au joueur comme ordonné par la LFP
- Sanofi en forme, malgré les inquiétudes liées à la cession du Doliprane
- Turquie: le PKK revendique l'attentat près d'Ankara
- Espagne: le taux de chômage consolide sa baisse au troisième trimestre
- Trois journalistes tués au Liban, qui dénonce un "crime de guerre" israélien
- Sur la route vers Mandalay, reprise par les rebelles birmans
Prix de l'électricité: les salariés d'EDF en grève contre la "fragilisation" de leur groupe
Des salariés d'EDF sont en grève ce mercredi contre la demande de l'Etat de vendre davantage d'électricité à bas prix à ses concurrents afin de contenir la facture d'électricité des ménages et des entreprises, une décision dont ils craignent les conséquences pour la santé du groupe.
Face à la flambée des prix de l'énergie, le gouvernement a dégainé un arsenal de mesures pour contenir les factures et honorer sa promesse de limiter à 4% l'augmentation des tarifs réglementés de l'électricité en 2022, dans un contexte sensible à quelques semaines de l'élection présidentielle.
Chez l'énergéticien, la dernière mesure annoncée a suscité une levée de boucliers: le gouvernement a demandé à EDF d'augmenter de 20 terawattheures (TWh) le volume d'électricité nucléaire vendu à prix réduit à ses concurrents, pour le faire passer de 100 à 120 TWh à titre exceptionnel.
Cette mesure aura "un coût pour EDF compris entre 7,7 milliards et 8,4 milliards d'euros en fonction des prix de marché", selon le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.
Après cette annonce, les quatre principaux syndicats du secteur énergétique ont lancé un appel à la grève des salariés d'EDF mercredi. Le groupe est déjà aux prises avec de nouveaux retards pour l'EPR de Flamanville (Manche) et avec l'extension à de nouveaux réacteurs d'un problème de corrosion sur des systèmes de sécurité.
"C'est une décision totalement aberrante, prise sans en mesurer les conséquences à long terme. Elle va considérablement fragiliser EDF, sans rien résoudre à la problématique dans la durée", a dit mercredi Eric Kozlowski, délégué syndical CFE-CGC à la centrale nucléaire de Golfech.
Cette centrale, qui emploie quelque 800 personnes dans le Tarn-et-Garonne, est un des points de rassemblement en ce jour de contestation.
Pour lui, d'autres solutions existent, comme une TVA ramenée à 5,5% sur le prix de l'électricité, "mais visiblement, aucune autre piste n'a été étudiée par le gouvernement". Or EDF a besoin d'investir "pour faire face aux enjeux de lutte contre le réchauffement climatique".
"Au bout du bout, ceux qui vont payer, ce sera toujours les citoyens, au travers de leur facture. Au travers de leurs impôts aussi, parce que, s'il y a une recapitalisation et autres, tous ces milliards qui sont dilapidés, c'est bien quelque part le citoyen lambda qui le paie aussi", a estimé auprès de l'AFP Fabrice Coudour, pour la CGT.
- "Préserver notre entreprise" -
"Quand EDF a connu des difficultés, l'Etat (actionnaire à près de 84% d'EDF, ndlr) a toujours été présent. Et l'Etat sera toujours présent", a déclaré le patron des députés LREM Christophe Castaner, mercredi sur France 2.
Il a indiqué ne pas comprendre cette grève, "parce que quand vous avez la fierté d'être dans une entreprise publique comme EDF, vous assumez aussi de contribuer à la solidarité nationale".
Sans intervention pour obliger EDF à fournir de l'électricité à des prix plus bas, le gouvernement affirme que 150 entreprises françaises très consommatrices d'électricité auraient pu fermer.
Les tarifs réglementés auraient bondi de 45% le 1er février, selon le régulateur, qui calcule des hausses annuelles en fonction des prix du marché.
Fait rare, cette mesure gouvernementale a ému jusqu'aux plus hautes sphères de l'entreprise: dans un message interne aux cadres d'EDF, le PDG Jean-Bernard Lévy a vivement critiqué la décision du gouvernement, un "véritable choc", qu'il a "combattue".
Des rassemblements avaient lieu dans la journée de mercredi, notamment devant certaines centrales nucléaires du groupe, comme à Golfech (Tarn-et-Garonne), donc, et Gravelines (Nord).
Des baisses de production d'électricité sont possibles, de l'avis de l'ensemble des sources syndicales interrogées par l'AFP, mais elles ne devraient pas aller jusqu'à des coupures de courant.
"On n'est pas dans une logique de casser notre outil de travail, puisque notre revendication, c'est bien de préserver notre entreprise", a souligné Amélie Henri, secrétaire nationale CFE-Unsa Energies pour EDF.
P.Cavaco--PC