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L'ère de Jean-Laurent Bonnafé à la tête de BNP Paribas partie pour se poursuivre
L'ère de Jean-Laurent Bonnafé, à la tête de BNP Paribas depuis 2011, est partie pour se poursuivre quelques années de plus avec le renouvellement attendu mardi de son mandat en tant qu'administrateur et l'extension à 68 ans de la limite d'âge impartie au directeur général de la banque.
Cet homme discret, né en 1961, atteindra en 2026 la limite d'âge actuelle de 65 ans et l'Assemblée générale des actionnaires de BNP Paribas doit voter de telles résolutions.
Pour Jean Lemierre, le président de la banque, maintenir Jean-Laurent Bonnafé est une mesure de bon sens: "Jean-Laurent est quelqu'un qui a une très bonne réflexion stratégique sur la banque et qui la met en oeuvre. Prévoir les enjeux long terme en même temps que l'exécution, c'est remarquable", dit à l'AFP celui qui travaille en tandem avec lui depuis 2014.
Ingénieur formé à Polytechnique, passionné de mathématiques, Jean-Laurent Bonnafé a commencé sa carrière dans le service public: au ministère de l'Industrie d'abord, puis quelques mois comme conseiller technique au cabinet du ministre du Commerce extérieur.
En 1993, il entre à la BNP, à la direction des Grandes entreprises. Quatre ans plus tard, en 1997, il devient responsable de la stratégie et du développement. Lors de la fusion de BNP avec Paribas en 2000, il copilote le processus d’intégration des deux banques.
Ce père de deux enfants aux cheveux blancs toujours bien coiffés et aux fines lunettes - qu'il passe son temps à remonter - entre au Comité exécutif de BNP Paribas en 2002, chargé notamment d'intégrer la banque belge Fortis de 2009 à 2010, après la crise des subprimes, avant de prendre en 2011 la direction générale.
"Il a fait preuve d'une extrême résilience à cette crise-là et à d'autres crises qui ont eu lieu depuis lors", raconte Maxime Jadot, président du conseil d'administration de l'entité belge du groupe, BNP Paribas Fortis.
Sous sa houlette, la banque, condamnée en 2014 à une sanction faramineuse de 6,6 milliards d'euros de la part des Etats-Unis pour avoir commercé en dollars avec des pays sous embargo américain, notamment le Soudan, l'Iran et Cuba entre 2002 et 2009, parvient à limiter la casse en matière d'image.
- "Flèche en acier trempé" -
Après la crise du Covid, BNP Paribas doit faire face depuis plusieurs années aux attaques répétées des associations de défense de l'environnement, qui l'accusent de continuer à financer les énergies fossiles.
Questionné il y a un an lors de l'assemblée générale par des associations sur la politique climat de la banque, il rétorque en disant que BNP Paribas n'est "pas l'ONU", tout en rappelant la stratégie RSE de la banque, très affirmée selon lui.
Jean-Laurent Bonnafé, qui ne cherche pas la lumière, exprime au besoin ses opinions de manière tranchante.
M. Jadot estime que le banquier pourrait être comparé à "une flèche en acier trempé" car "il va droit au but et très loin", tout en faisant preuve de "résilience".
Du côté syndical cette image fait sourire.
Il est "perçu comme un mercenaire" par certains salariés, estime un acteur du monde syndical: quelqu'un qui est là pour "bien gérer la banque, moyennant rétribution et qui est prêt à réaliser absolument tout ce qu'on lui demande".
"S'il a un mandat du conseil d'administration pour faire une économie qui peut avoir des conséquences sociales, il l'appliquera de la même manière", assure cette personne qui tient à garder l'anonymat.
Selon un grand patron français, client de BNP, "il n'y a pas l'épaisseur d'un papier à cigarette" entre Jean-Laurent Bonnafé et Jean Lemierre, dit-il à l'AFP pour décrire le duo qui oeuvre à la tête de la première banque française.
Ses collaborateurs soulignent sa proximité avec les clients, qu'il rencontre aussi souvent qu'il le peut.
"C'est un homme très simple, très pédagogue, avec lequel discuter est toujours un vrai régal", confirme le président de Vinci Xavier Huillard à l'AFP. "Il a à la fois une culture économique et une connaissance très large et très profonde des métiers de la finance."
Forte de recettes et d'un bénéfice en hausse en 2024, BNP Paribas a confirmé ses objectifs pour 2026. Elle compte finaliser en 2025 l'acquisition de la filiale de gestion d'actifs de son compatriote Axa.
G.Teles--PC