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Côte d'Ivoire: appels à manifester contre l'exclusion d'un opposant, test avant la présidentielle
Les sympathisants du principal parti d'opposition en Côte d'Ivoire sont appelés à manifester jeudi devant les tribunaux du pays après l'exclusion de leur candidat de la course à la présidentielle, les autorités prévenant que "le désordre ne sera pas toléré".
A six mois, presque jour pour jour, avant le scrutin du 25 octobre, il s'agit d'un important test pour voir si l'opposant Tidjane Thiam, un banquier international de 62 ans actuellement en France, réussira à mobiliser la rue et quelle sera l'attitude des forces de l'ordre.
Les périodes électorales sont toujours tendues dans le pays francophone le plus riche d'Afrique subsaharienne encore traumatisé par les violences meurtrières de 2010/2011 et qui est redevenu cette dernière décennie un pôle de stabilité dans une région secouée par les coups d'Etat militaires et les attaques jihadistes.
Le chef des députés du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Simon Doho, a appelé mercredi à une mobilisation nationale: "Partout sur l'étendue du territoire, chaque Ivoirien là où il se trouve va marcher devant le palais de justice de sa région, de sa ville."
"Il n'y a pas de paix en Côte d'Ivoire, il y a une situation de tension, il y a une situation antidémocratique, il y a un déni de démocratie", a-t-il affirmé un peu plus tard dans la journée dans une vidéo.
A Abidjan, la capitale économique qui compte 6 millions d'habitants, la marche est prévue jeudi à 09H00 (locales et GMT), de la permanence du parti dans le quartier des affaires du Plateau jusqu'au tribunal voisin.
En Côte d'Ivoire, les manifestations peuvent avoir lieu avec une autorisation de la police, mais sont presque systématiquement refusées. "Le désordre ne sera pas toléré, ce n’est pas une menace, on peut considérer que c’est un conseil", a souligné le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l'issue du conseil des ministres.
- "Gonflé à bloc" -
Les tensions politiques montaient progressivement ces dernières semaines dans le pays, premier producteur mondial de cacao, depuis l'éviction d'autres opposants, comme l'ancien président Laurent Gbagbo (2000-2011), exclus de la course en raison d'une condamnation judiciaire.
Mais les choses se sont brutalement accélérées mardi avec le tribunal d'Abidjan qui a radié M. Thiam de la liste électorale, estimant qu'il avait perdu sa nationalité ivoirienne. La décision n'est susceptible d'aucun recours et ferme donc la porte à sa candidature.
Né en Côte d'Ivoire, il a obtenu la nationalité française en 1987 et y a renoncé en mars, afin de se présenter à la présidentielle, un scrutin pour lequel un candidat ne peut être binational.
"Gonflé à bloc", Tidjane Thiam s'est déclaré déterminé à aller de l'avant: "C'est moi ou personne, nous ne présenterons pas d'autre candidat."
"On va continuer à se battre sur le terrain et montrer au pouvoir que c'est une décision qui est mauvaise pour la Côte d'Ivoire", a-t-il assuré dans un entretien téléphonique à l'AFP.
Si ses partisans ont dénoncé une décision "politique" visant à écarter leur candidat, le parti au pouvoir répond ne pas être impliqué dans cette affaire.
La Coalition pour l'alternance pacifique en Côte d'Ivoire (CAP-CI), qui regroupe une vingtaine de formations d'opposition, dont le PDCI, a dénoncé "des dérives autoritaires".
"Le pouvoir s’apprête aujourd'hui à travers l'exclusion de Tidjane Thiam à faire un passage en force pour organiser des élections avec des adversaires choisis, en vue de se déclarer vainqueur au premier tour de l’élection présidentielle", a déclaré sa porte-parole Simone Ehivet Gbagbo, dans une déclaration publiée sur Facebook.
Les ennuis judiciaires de M. Thiam ne sont peut-être pas terminés: jeudi également, une audience du tribunal d'Abidjan doit avoir lieu, concernant une procédure qui pourrait le démettre de ses fonctions de président du parti. Une militante de son parti conteste en effet sa légitimité, toujours en raison de sa binationalité.
Le parti au pouvoir n'a de son côté pas encore désigné son candidat. Il organisera en juin un congrès au cours duquel Alassane Ouattara, 83 ans, au pouvoir depuis 2011, pourrait se prononcer. Le chef de l'Etat s'est déjà dit "désireux de continuer à servir son pays".
E.Borba--PC