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Après deux ans sans nouvelles, les adieux d'un père à son fils otage enterré en Israël
Tamir Nimrodi avait 18 ans. Enlevé le 7 octobre 2023 par le Hamas, ce soldat était l'un des rares pour qui aucun signe de vie n'avait été donné depuis ce jour-là. Après deux ans de silence et d'angoisse, ses parents l'ont enterré jeudi en Israël.
Des soldats marchant au pas précèdent son cercueil dans un carré du cimetière militaire de Kfar Saba (centre), accompagné par un aumônier militaire récitant des psaumes et de milliers de personnes, visages tristes.
La dépouille de Tamir Nimrodi a été rapatriée en Israël mardi soir à la faveur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas en vigueur depuis le 10 octobre.
"Combien de fois ai-je parlé de toi, combien de fois ai-je raconté ton histoire, combien de fois ai-je crié. (...) Et maintenant je ne trouve pas les mots", dit son père à la voix brisée par les sanglots devant la terre ocre qui recouvre le cercueil de son fils au pied de cyprès.
Autour, des rangées d'uniformes kakis et de bérets verts de jeunes soldats, émus, dont certains appartiennent à l'unité du Cogat, organisme du ministère de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens dans laquelle servait Tamir Nimrodi.
"Tamir, mon chéri, je ne me suis pas opposé à ce que tu t'engages. Désolé mon aîné. Tu prenais des cachets contre l'angoisse avant de partir", dit encore son père appuyé avec douleur sur un pupitre, et après que "les monstres t'ont enlevé", "le bâtiment où tu étais a été bombardé (...) J'ai dit à maman +c'est bien qu'il ait été enlevé et pas tué+, je me suis tellement trompé !"
Et de lancer en pleurs à l'adresse du gouvernement, avant de lever et boire un verre en hommage à son fils: "Vous avez la responsabilité de tout faire jusqu'à ce que le dernier otage revienne!"
Israël a accusé le mouvement islamiste palestinien de violer l'accord de cessez-le-feu aux termes duquel il devait remettre tous les otages retenus à Gaza, les vivants et les morts, dans les 72 heures suivant son entrée en vigueur, soit au plus tard lundi à 09H00 GMT.
Le Hamas a bien libéré dans les temps les 20 otages vivants, mais il n'a remis depuis lundi que neuf dépouilles d'otages sur les 28 qu'il retient.
- Preuve de vie -
Le 7 octobre 2023 lors de l'attaque sans précédent du Hamas qui a déclenché la guerre, Tamir Nimrodi, aîné d'une fratrie de trois enfants, a été capturé dans une base en lisière de Gaza. Il "était en pyjama et sans arme", avait décrit à l'AFP sa mère Herout Nimrodi.
Le jeune homme, qu'elle a qualifié de "joyeux, curieux, altruiste, créatif", avait eu le temps de lui envoyer un message évoquant les tirs de roquettes. Vingt minutes après, il était enlevé avec deux autres soldats.
Pendant des mois elle s'est mobilisée pour faire pression sur le gouvernement, rongée par l'angoisse et la crainte quotidienne que les otages ne soient touchés dans les bombardements israéliens sur Gaza. En mars sa mère déplorait auprès de l'AFP que "la question des otages [ne soit] plus la priorité en Israël".
Depuis deux ans, son portrait était affiché avec ceux des 250 autres otages dans le pays, notamment sur des dizaines de pancartes plantées le long de la petite route qui mène à son village Nirit, près de la ligne verte délimitée en 1949 entre Israël et la Cisjordanie occupée depuis 1967.
Tamir Nimrodi figurait parmi la vingtaine d'otages présumés vivants encore à Gaza.
Au fil des mois, le Hamas a diffusé des vidéos de certains d'entre eux, qui apparaissaient l'air parfois terrifié ou lisant sous la contraintes des messages de pression au gouvernement israélien. Mais aucune de Tamir Nimrodi.
G.Machado--PC