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Erasmus, le sorcier du rugby sud-africain, prolongé jusqu'en 2031
Rassie Erasmus, le sorcier du rugby sud-africain, a été prolongé jusqu'en 2031 à la tête des Springboks, doubles champions du monde en titre, avec deux autres Coupes du monde sous sa direction pour Siya Kolisi et ses partenaires, en 2027 en Australie puis en 2031 aux Etats-Unis.
Erasmus, 53 ans, était jusque là en contrat avec sa fédération jusqu'en 2027, pour le Mondial australien, lors duquel les "Boks" tenteront de décrocher un cinquième titre mondial, mais surtout le troisième d'affilée, deux performances jamais encore réalisées.
Ancien capitaine des Springboks, dont il a porté 36 fois le maillot, Johan "Rassie" Erasmus avait été nommé directeur du rugby sud-africain en 2018 avant de passer entraîneur principal en 2024: deux fonctions sous lesquelles il a conduit les Boks aux titres mondiaux 2019 et 2023, au Japon contre l'Angleterre, puis contre la Nouvelle-Zélande en France, après avoir sorti les Bleus en quart de finale (29-28).
L'Afrique du Sud avait décroché ses deux premiers titres mondiaux en 1995 à domicile, sous les yeux du président Nelson Mandela, contre les All Blacks, puis en 2007, en France, face à l'Angleterre.
Sous sa conduite, l'Afrique du Sud a également remporté les deux derniers millésimes du Rugby Championship, le tournoi réunissant les Springboks, les All Blacks néo-zélandais, les Wallabies australiens et les Pumas argentins, ce que les Boks n'avaient jamais réussi.
L'été dernier, l'Afrique du Sud a infligé aux All Blacks leur plus large défaite de l'histoire (43-10), à domicile qui plus est, devant leur public de Wellington.
"La discussion a été rapide et il a été facile de trouver un accord", a commenté Erasmus après cette annonce, cité dans le communiqué de sa fédération: "J'ai toujours dit qu'il me serait difficile de coacher n'importe quelle autre sélection, et je suis très heureux de continuer, tant que le public sud-africain veut de moi".
- Innovations et provocations -
En tête du classement mondial depuis trois ans, les Springboks "marchent sur le rugby mondial", avait estimé mercredi Fabien Galthié, le sélectionneur des Bleus, commentant le statut de l'Afrique du Sud après le tirage au sort du Mondial 2027.
Malade lors du Mondial 2019 au Japon, lors duquel il était atteint d'une affection potentiellement fatale pouvant toucher différents organes comme les reins ou les poumons, Erasmus avait pourtant redressé un rugby sud-africain trop focalisé sur le défi physique, avec des joueurs comme Cheslin Kolbe, son ailier de poche.
Coach de la province irlandaise du Munster en 2016-2017, Rassie Erasmus s'est imposé chez les Boks grâce à un management alliant innovation et provocations, outrepassant quelques fois les limites.
Inventeur du banc des remplaçants en 7-1 (sept avants pour un seul trois-quart) lors du Mondial 2023, il est passé maître dans l'art d'embrouiller ses adversaires, allant là où on ne l'attend pas. Et cette quête de surprises est parfois poussée à l'extrême: l'été dernier, ses joueurs ont ainsi volontairement provoqué une mêlée sur un coup d'envoi - ce que World Rugby a depuis clarifié comme étant de l'antijeu - et ils ont reproduit une touche en plein coeur d'une phase de jeu, pour créer un maul et imposer leur puissance.
Derrière ces innovations, Erasmus est surtout un très fort "manager d'hommes", avait expliqué à l'AFP l'entraîneur adjoint de l'UBB Shaun Sowerby, une sélection avec les Springboks, avant le France - Afrique du Sud de cet automne, remporté 32-17 par les visiteurs.
Il a été capable de "changer et faire évoluer l'équipe pour son premier titre de champion du monde, puis changer de jeu et regagner avec le même groupe", avait-il souligné.
Le tout avec en prime un goût prononcé pour les provocations: à peine sorti d'une suspension fin 2021 pour avoir critiqué la prestation d'un arbitre, dans une vidéo de plus d'une heure, il avait récidivé dès 2022, avec une série de tweets sarcastiques se moquant des décisions prises par l'arbitre anglais Wayne Barnes lors de la défaite de son équipe face à la France à Marseille.
L.Henrique--PC