-
Netflix va racheter Warner Bros Discovery pour près de 83 milliards de dollars
-
De fortes vagues attendues dans l'ouest, trois départements en vigilance orange samedi
-
Zone euro: la croissance révisée à la hausse à 0,3% au 3e trimestre, selon Eurostat
-
Conflit dans l'est de la RDC: accord signé, mise en oeuvre complexe
-
Tanzanie: l'ONU alerte sur l'"intensification de la répression"
-
Le Liban appelle l'Onu à faire pression sur Israël pour le respect du cessez-le-feu
-
JO-2026: "Que ces Jeux arrêtent les agressions et la barbarie", espère le président italien
-
Réchauffement climatique: face au déni, le chef du Giec appelle à être "très clair" sur le rôle de l'homme
-
Les vaccins anti-Covid à ARN messager ne causent aucune hausse de la mortalité, selon une étude
-
L'UE inflige une amende de 120 millions d'euros à X
-
Les prix alimentaires en baisse, reflet de l'abondance agricole mondiale
-
Erasmus, le sorcier du rugby sud-africain, prolongé jusqu'en 2031
-
Retraites et travail: la conférence sociale entre dans le vif du sujet
-
Rugby: Rassie Erasmus prolongé à la tête des Springboks jusqu'en 2031
-
Inde: ces femmes du Rajasthan qui font passer des villages de l'ombre à la lumière
-
Quatre morts dans un nouvelle frappe américaine dans le Pacifique
-
F1: Un an après son éviction d'Alpine, Esteban Ocon "très content" chez Haas
-
En RDC, des quartiers submergés par les eaux "acides" de l'industrie minière
-
Budget de la sécu: "pas d'autre horizon" que de le voter, dit le gouvernement
-
Netflix en "négociations exclusives" pour racheter Warner Bros Discovery
-
MaPrimeRénov': les conseillers en rénovation énergétique craignent pour leur avenir
-
Netflix en "négociations exclusives" pour racheter Warner Bros Discovery (médias)
-
Grippe aviaire: au zoo de Paris, la campagne de vaccination bat son plein
-
En Tanzanie, tourisme au ralenti après les massacres des élections
-
Les Game Awards, "cerise sur le gâteau" pour le créateur du jeu vidéo français "Clair Obscur"
-
Voile: l'Australien Ian Thorpe engagé avec le double vainqueur de la Sydney-Hobart
-
Au Zimbabwe, tournées à vélo et données satellites pour faciliter la coexistence avec les éléphants
-
F1: Isack Hadjar semble prêt pour le défi Red Bull
-
En Géorgie, les chiens errants entre adoration et danger sanitaire
-
Conférence Travail et Retraites: premiers débats sur fond de crise budgétaire
-
Budget: le gouvernement s'engage à ne pas augmenter les franchises médicales
-
Nouvelle frappe américaine dans le Pacifique en pleine polémique sur l'opération militaire de Trump
-
"Prime à l'accouchement": petite ville cherche mamans pour sauver sa maternité
-
NBA: Hachimura au buzzer, fin d'une incroyable série pour LeBron James
-
A défaut de Nobel, Trump donne son nom à un "Institut de la paix"
-
Bill Gates alerte sur un rebond "tragique" de la mortalité infantile en raison d'une baisse des aides
-
Mondial-2026: un tirage au sort grandiose avec Trump en guest-star
-
Shein et l'Etat se confrontent au tribunal sur la suspension de la plateforme
-
Rugby: Oscar Jegou, l'atout polyvalence
-
Nouvelles discussions américano-ukrainiennes attendues en Floride
-
F1: match à trois pour la couronne mondiale à Abou Dhabi
-
Ligue 1: Nice pour éteindre l'incendie, le PSG pour reprendre la tête
-
Tour des stades: Aston Villa-Arsenal et Naples-Juventus à l'affiche
-
L1: l'OM veut arrêter de jeter les points par les fenêtres
-
En Indonésie, les survivants tentent de se reconstruire sous la menace de nouvelles pluies
-
Pandas et ping-pong : Macron achève sa visite en Chine sur une note plus légère
-
Le Venezuela isolé après la suspension des vols par les compagnies étrangères
-
Montchalin annonce ne plus tabler sur le doublement des franchises médicales
-
Wall Street termine sans grand entrain, attend la réunion de la Fed
-
Pour sauver sa maternité, une commune du Cher vote une prime pour les futures mamans
Chez les chimpanzés, casser les noix ne s'improvise pas
Comme dans un atelier d'apprentissage: quand les chimpanzés arrivent à casser des noix avec des pierres, ça n'est pas le fruit du hasard mais d'un véritable savoir-faire acquis auprès de leurs congénères les plus expérimentés, selon une étude parue lundi.
Les chimpanzés sont souvent considérés comme les primates les plus proches de l'Homme, notamment parce qu'ils sont capables de taches compliquées, comme l'utilisation d'outils.
Il est néanmoins difficile de déterminer d'où leur vient cette aptitude. Certains scientifiques l'attribuent à une "culture cumulative", par laquelle certains primates non-humains transmettraient leurs compétences de génération en génération, perfectionnant leurs techniques au fil du temps.
Pour d'autres scientifiques au contraire, cette forme d'apprentissage social est propre à l'Homme. Chez les chimpanzés, l'utilisation d'outils se développerait spontanément --comme si chaque individu repartait de zéro, sans recopier un modèle.
Cette deuxième hypothèse suppose l'existence d'une "zone de solutions latentes" dans le cerveau des primates non-humains, qui semble effectivement à l'oeuvre pour l'usage d'outils rudimentaires, comme des bâtons pour ramasser la nourriture.
Mais qu'en est-il de pratiques plus sophistiquées telles que le craquage de noix, à l'aide de pierres faisant office de marteau et d'enclume?
- Outils ignorés -
Des expériences menées sur des chimpanzés en Guinée, et décrites dans la revue Nature Human Behaviour, font avancer le débat.
Une équipe de chercheurs, menée par la primatologue Kathelijne Koops, de l'Université de Zurich, a comparé le comportement d'une communauté de chimpanzés sauvages à celui d'individus en captivité à Bossou, dans la réserve naturelle du Mont Nimba (sud de la Guinée).
Bossou est l'un des premiers lieux où a été établi scientifiquement l'emploi d'outils sophistiqués par des chimpanzés en captivité.
Les chercheurs ont présenté ces mêmes outils à des chimpanzés sauvages, toujours au Mont Nimba, sous différentes configurations: avec d'abord des noix de palme dans leurs coquilles et des pierres capables de les casser. On ajoutait ensuite des noix déjà décortiquées, puis des noix de cola, réputées plus faciles à casser.
Le tout répété sur plusieurs mois, entre 2008 et 2011, dans quatre sites différents, visités par des dizaines de chimpanzés et filmés en caméras cachées. Résultat: s'ils ont bien manipulé les outils, pas un seul n'a daigné s'en servir pour accéder à sa pitance, ni même tenté le coup. Invalidant ainsi l'hypothèse d'un usage spontané.
A seulement 6 km de là, chez leurs congénères du centre d'études de Bossou, le craquage de noix est chose courante. "Les recherches menées à Bossou et sur d'autres communautés de +casseurs de noix+ ont montré que les jeunes individus regardaient leurs aînés faire de près, et s'entraînaient", explique à l'AFP Kathelijne Koops, professeure au département d'anthropologie de l'Université de Zurich.
Son étude vient donc renforcer la thèse d'une "culture cumulative" (transmise des ainés aux plus jeunes). Ce qui supposerait, selon la chercheuse, "une origine commune avec l'Homme dans l'évolution".
O.Salvador--PC