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Après une décennie sous l'emprise de P. Diddy, Cassie n'avait "plus envie de vivre"
La chanteuse Cassie a poursuivi mercredi son témoignage choc au procès de la star du hip-hop P. Diddy et raconté comment, après avoir été forcée à des relations sexuelles avec d'autres hommes durant une décennie, elle avait perdu l'"envie de vivre".
La chanteuse américaine de R&B est la pièce centrale de l'accusation au procès ultra médiatisé du rappeur et producteur de 55 ans, tombé de son piédestal depuis que les accusations de violences sexuelles se sont multipliées contre lui en 2023.
Peu après le début de sa relation avec le rappeur, avec lequel elle est restée une dizaine d'années, Cassie dit avoir été contrainte de participer à des "freak-offs": des marathons sexuels que P. Diddy, de son vrai nom Sean Combs, dirigeait et dont elle était le centre de l'attention mais aussi, selon elle, l'objet.
Sur des écrans au tribunal ont défilé mercredi les visages d'une douzaine d'hommes, des "escorts" soupçonnés d'avoir été recrutés et rémunérés pour ces "freak-offs". Cassie les a reconnus et pour la majorité d'entre eux s'est souvenue de leur prénom ou surnom.
La chanteuse de 38 ans a confirmé avoir eu des relations sexuelles avec chacun d'entre eux, en présence de P. Diddy.
Ces "escorts" étaient payés avec "l'argent de Sean" Combs mais c'est elle qui avait pour tâche de les recruter, a-t-elle précisé. Ils étaient payés en cash, plusieurs milliers de dollars à chaque fois, ce qu'a confirmé l'un d'eux lundi à la barre.
- "Il a des armes" -
Interrogée par la procureure Emily Johnson pour savoir si elle voulait participer à ces "freak-offs", la chanteuse a répondu: "non", mais que "Sean" ne lui laissait pas le choix.
"Il pouvait me pousser contre le sol, me frapper sur le côté de la tête", a-t-elle déclaré, précisant qu'en 2011, quatre ans après le début de leur relation, P. Diddy était devenu fou de rage en découvrant qu'elle avait vu le rappeur Kid Cudi: "Il a des armes. Je sais ce dont il est capable."
Si elle ne répondait pas à ses ordres, il envoyait sa garde rapprochée la chercher. Si elle ne se pliait pas à ses désirs, il la frappait, avait-elle indiqué mardi.
Mercredi, la chanteuse a affirmé consommer des opiacés afin de se détacher, de se dissocier d'elle-même dans ces moments pénibles: "Cela me permettait d'être insensible, c'est pour ça que j'en consommais tant (...) c'était une sorte de fuite".
"C'était dégoûtant, c'était trop, j'étais accablée", avait-elle dit mardi aux jurés, à propos de ces actes sexuels scénarisés et dirigés par son compagnon de l'époque dans des chambres d'hôtel.
Une vidéo datée de 2016, diffusée cette semaine aux jurés, montre P. Diddy se déchaîner contre Cassie dans un couloir d'hôtel de Los Angeles, l'attrapant par la nuque, la projetant au sol et lui assénant un lourd coup de pied.
- "Oeil au beurre noir" -
Mercredi, la procureure a montré des photos de Cassie après l'épisode de l'hôtel. Sa lèvre est enflée et elle porte de grosses lunettes noires.
"Je portais des lunettes noires car j'avais un oeil au beurre noir et j'essayais de le dissimuler", a-t-elle déclaré au tribunal, témoignant ainsi du décalage entre les photos glamour du couple sur les tapis rouges et celles montrées à l'audience.
Une de ses amies a appelé la police mais Cassie a dit ne pas souhaiter alors identifier son agresseur: "Je n'étais pas prête".
Le couple a définitivement rompu en 2018, une séparation ponctuée par un viol, selon elle. L'artiste a affirmé avoir souffert de "flashbacks horribles" durant les années qui ont suivi.
Mariée en 2019 avec Alex Fine, coach sportif et acteur, elle a raconté lui avoir confié, en 2023, avoir des aspirations suicidaires.
"Je n'avais plus envie de vivre", a-t-elle dit. "Je ne pouvais supporter la douleur que je ressentais". L'épisode l'a incitée à entamer une thérapie et une cure de désintoxication.
Cassie, qui a eu deux enfants avec Alex Fine et est enceinte d'un troisième, sera soumise à un contre-interrogatoire de la défense à partir de jeudi.
P. Diddy est accusé d'avoir profité de sa notoriété et de ses moyens financiers pour forcer des femmes à participer à ces longues séances sexuelles avec des hommes prostitués, qu'il regardait, filmait, et dont il menaçait de diffuser les vidéos si les victimes parlaient.
D'autres femmes sont attendues pour témoigner à ce procès au terme duquel Sean Combs, figure incontournable du hip-hop des trois dernières décennies, risque la prison à vie.
arb-gl-mdo-tu/bpe
S.Pimentel--PC