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Airbags Takata: nouvel accident mortel, une situation "scandaleuse" pour le ministre des Transports
Les airbags défaillants du fabricant Takata ont fait une deuxième victime avérée en France métropolitaine, relançant le débat sur les mesures de rappel nécessaires.
La responsabilité des airbags Takata a été confirmée dans la mort d'une femme de 37 ans dans un accident sur l'autoroute le 11 juin à Reims.
L'explosion de l'airbag dans sa Citroën C3 de 2014 a provoqué "de très graves blessures" ayant entraîné sa mort, a indiqué mardi le procureur de Reims François Schneider, confirmant des informations de Radio France lundi.
Le ministre des Transports a demandé mardi l'immobilisation de toutes les Citroën C3 et DS3 nécessitant un changement d'airbags. Jusqu'à présent, certains conducteurs avaient été invités à faire remplacer leurs airbags mais pas à ne plus utiliser leurs véhicules.
La maison-mère de Citroën, Stellantis, a indiqué mardi "réévaluer la situation afin de prendre les mesures nécessaires", soit une éventuelle immobilisation de tous les véhicules concernés.
Le groupe a précisé avoir envoyé le 20 mai une lettre recommandée à la future victime. Mais l'adresse issue du fichier des cartes grises était incorrecte et la lettre a été renvoyée à l'expéditeur.
- Scandale mondial -
Le scandale des airbags Takata secoue le secteur mondial de l'automobile depuis 2014, forçant de nombreux constructeurs à immobiliser des centaines de milliers de véhicules à travers le monde, afin de remplacer ces équipements de sécurité.
A cause d'un gaz qui se dégrade avec le temps, notamment sous les climats chauds et humides, ces airbags risquent d'exploser en causant des blessures graves voire mortelles pour le conducteur et le passager avant.
L'accident de Reims est le deuxième accident mortel en métropole lié à ces airbags, a confirmé mardi le ministère des Transports.
Jusqu'à l'annonce de ce décès, le ministère des Transports avait recensé 29 accidents ayant provoqué onze décès Outre-mer, où les airbags se dégradent plus vite, et un en métropole fin 2023.
- Stop drive -
Le ministre Philippe Tabarot a indiqué à l'AFP avoir convoqué les dirigeants de Citroën et demandé une mesure de "stop drive", c'est-à-dire d'immobilisation, pour "l'ensemble des C3 et DS3 faisant l'objet d'un rappel".
Citroën a demandé en 2024 aux propriétaires dans le sud de la France de C3 construites entre 2008 et 2013 de ne plus conduire leur véhicule jusqu'au changement de l'airbag, dans le cadre d'une procédure appelée "stop drive".
Après des débuts chaotiques, notamment faute d'airbags en nombre suffisant, les rendez-vous se sont enchaînés en concessions. La mesure a été étendue au nord de la France en février 2025.
Pour les modèles fabriqués à partir de 2014, un rappel en concession par lettre simple, sans "stop drive", a été lancé au mois de mai 2025.
"Nos analyses ne montraient pas de risque de dégradation au-delà de 2013", a précisé un porte-parole de Stellantis.
Près d'un tiers des véhicules doivent encore être réparés: sur plus de 690.000 Citroën C3 et DS3 équipées de ces airbags défaillants en France, 481.000 ont été traités, a indiqué Stellantis, soit 69,7% des véhicules concernés.
"Cet accident pose notamment la question des analyses de risques réalisées par le constructeur", a estimé le ministère dans un communiqué.
Après un long silence de l'Etat sur le sujet, le ministère des Transports avait pris des premières mesures début 2025 face à la lenteur des constructeurs. Le ministre des Transports considère cette situation "inacceptable et scandaleuse" et estime, "en l'état, que l'attitude de l'entreprise n'est pas à la hauteur des enjeux et des risques encourus".
Pour l'UFC-Que choisir, "ce nouveau décès est inacceptable et aurait été évité si les mesures nécessaires avaient été mises en place par Stellantis".
L'UFC-Que Choisir a porté plainte et demandé la création d'une commission d'enquête "afin que les dysfonctionnements soient identifiés et que les responsabilités soient pleinement établies", a déclaré l'association à l'AFP.
Le parquet de Reims a ouvert une enquête pour homicide involontaire puis s'est dessaisi au profit du parquet de Paris qui regroupe les procédures dans le dossier Takata au niveau national.
F.Cardoso--PC