-
Yquem, Romanée-Conti, Pétrus: 2.500 bouteilles du marquis de Lur-Saluces vendues aux enchères à Paris
-
Foot: hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 lors de France-Ukraine
-
Budget de la Sécu: selon la copie de l'Assemblée, le déficit pourrait atteindre 24 milliards d'euros, prévient Farandou
-
Le Panama affirme que les exercices américains ne menacent pas le Venezuela
-
Boeing: les syndiqués ratifient l'offre d'accord social, la grève est finie
-
"Ne pas perdre de vue" l'abandon des "fossiles", dit la cheffe de l'ONU environnement à la COP30
-
La Bourse de Paris inscrit un nouveau record en séance mais termine en baisse
-
Ubisoft décale la publication de ses résultats semestriels et demande la suspension de sa cotation
-
La Cnam condamnée pour le suicide d'une médecin conseil "débordée"
-
13-Novembre: au jardin mémoriel, les noms des 132 victimes égrenés
-
Soudan: plus de 770 km d'exode pour les déplacés d'El-Facher
-
Affaire de corruption en Ukraine: Zelensky impose des sanctions contre un proche
-
Corruption de mineurs: le pourvoi en cassation de Jean-Marc Morandini examiné le 3 décembre
-
Espagne: le jugement dans le procès inédit du Procureur général mis en délibéré
-
Cisjordanie: l'armée israélienne tue deux combattants présumés, une mosquée incendiée
-
13-Novembre: 10 ans après, les cloches de Notre-Dame résonnent en mémoire des victimes
-
Organisation du festival BD d'Angoulême: nouveau processus de sélection, sans 9eArt+
-
Arctique: la station polaire de Tara ne sondera pas les eaux russes
-
La grippe aviaire a décimé les éléphants de mer, montre une étude
-
A Rouen, 250 agriculteurs manifestent contre l'accord avec le Mercosur
-
USA: des milliers de baristas de Starbucks en grève un jour de grande promotion
-
La superstar de YouTube MrBeast ouvre un parc d'attraction éphémère en Arabie saoudite
-
Face-à-face corsé entre Turquie et Australie pour décrocher la prochaine COP
-
L'influenceur "Le maire de Paname" retrouve TikTok et les Halles, dont il était banni
-
Quand la Corée du Sud se met à l'heure du bac
-
Les grévistes de Boeing votent pour la 5e fois, sur une offre encore revalorisée
-
Chili: à Nuevo Amanecer, les sans-papiers craignent d'être expulsés après la présidentielle
-
Des militants propalestiniens se hissent sur la Porte de Brandebourg à Berlin
-
Jeux vidéo: sortie du nouveau Call of Duty, sous la pression de Battlefield
-
Au Kirghizstan, l'avenir incertain d'une rare forêt ancestrale de noyers
-
A Hong Kong, un "ours de la sécurité" explique aux enfants la nouvelle donne politique
-
Les émissions de CO2 liées aux fossiles vers un nouveau record en 2025, selon des scientifiques
-
Wall Street sans entrain après la levée de la paralysie budgétaire
-
Masters ATP: De Minaur reprend espoir, Alcaraz en demi-finales
-
Disney déçoit côté cinéma et télévision, le titre souffre
-
Voiture sans chauffeur: Uber et Lyft en route vers une adoption progressive
-
Produits chinois à bas prix: les petits colis venus de l'étranger bientôt taxés dans l'UE
-
Vigilance environnementale des entreprises: droite et extrême droite s'allient pour sabrer la loi
-
"Trump savait à propos des filles" : l'affaire Epstein encore relancée
-
13-Novembre: début des cérémonies d'hommage au Stade de France, dix ans après les attentats de Saint-Denis et Paris
-
Nicolas Sarkozy rejugé dans le dossier du financement libyen du 16 mars au 3 juin
-
Fin de la plus longue paralysie budgétaire des Etats-Unis
-
A Zanzibar, l'élevage d'éponges de mer offre une bouée de sauvetage aux femmes
-
Le taux de chômage en France poursuit doucement sa hausse
-
Le ministre suisse de l'Economie de retour à Washington pour discuter des droits de douane
-
La Bourse de Paris poursuit son avancée après un record
-
La croissance britannique s'essouffle à deux semaines du budget
-
NBA: Curry renverse les Spurs, le Thunder facile contre les Lakers
-
En Alsace, la traque ingénieuse des nids de frelons asiatiques
-
Mondial-2026: les Bleus à une victoire de l'Amérique
Dans les régions afghanes frappées par des séismes, l'angoisse de l'hiver
"Où devrions-nous aller?" Dans le nord de l'Afghanistan, les rescapés du séisme sont démunis face à la pluie qui tombe sur leurs décombres. Ils partagent, avec les rescapés du tremblement de terre survenu il y a deux mois dans l'est, l'angoisse de l'hiver qui approche.
D'après les autorités talibanes, 27 personnes ont péri dans le séisme de magnitude 6,3 ayant principalement frappé lundi les provinces de Samangan et de Balkh.
A Kaftar Khana, dans le district de Kholm à Samangan, Gulabuddin pleure sa belle-fille qui, lorsque la terre a tremblé dans la nuit, n'a pas eu le temps de descendre du premier étage de la maison familiale.
Lui-même a été blessé à la tête par une brique.
"Nous avons perdu toutes nos affaires", déplore-t-il auprès de l'AFP. "L'hiver arrive, nous avons des enfants de quatre et cinq ans : où devrions-nous aller? Cela fait deux nuits que nous restons chez des proches".
Dans le village, la pluie a transformé en flaque un chemin de terre ocre.
Ici des pans de murs effondrés, là un toit éventré, partout des fissures.
Ces scènes de désolation dans le nord rappellent celles dans l'est, endeuillé par un séisme de magnitude 6 ayant fait 2.200 morts fin août, le plus meurtrier de l'histoire récente de l'Afghanistan.
A Mazar Dara, village agricole accroché à la montagne de Kounar, Bazarga Safay a vu des enfants être emportés par ce séisme.
Deux mois plus tard, elle craint que "d'autres pourraient bien mourir de froid".
- Neige par -20° -
"On nous a donné une tente mais elle ne convient pas pour l'hiver", remarque l'agricultrice de 50 ans aux yeux clairs, qui a perdu une belle-soeur et une nièce.
Elle partage sa tente avec trois autres adultes et 12 enfants.
Tous les habitants préfèrent camper dans les jardins ou les terrasses cultivées car ils sont terrorisés à l'idée de rester dans les quelques maisons qui tiennent encore.
Les séismes, de moindre intensité, sont encore fréquents dans la région.
Et leurs craintes ne font que s'aggraver lorsqu'ils constatent le manque de couvertures, de vêtements et de moyens de se chauffer, alors que les températures pourraient bientôt avoisiner les -20°, accompagnées de neige.
"Le séisme est arrivé en été et les organisations ont fourni une aide d'après les besoins du moment", note Najibullah Hanafi, responsable taliban en charge de l'Information à Kounar. "Maintenant que l'hiver arrive, (les sinistrés) demandent des vêtements et des choses qui pourraient les aider à survivre au froid".
"Sans toit sur leur tête, la situation va être très difficile", alertait début octobre Achille Després, coordinateur de la communication d'urgence du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), soulignant auprès de l'AFP la "probabilité que certains meurent".
Les organisations internationales n'ont cessé de dire que, confrontées à l'une des pires crises budgétaires de leur histoire en raison du retrait de nombreux donateurs en tête desquels les Etats-Unis, leur aide serait limitée.
- Le béton, la solution? -
En contrebas de la montagne de Mazar Dara, des camps d'accueil ont été érigés mais l'Organisation mondiale pour les migrations (OIM) estime que 77% des rescapés qu'elle a interrogés veulent rester chez eux malgré l'hiver, la plupart disant ne pas avoir les moyens de déménager ou ne pas savoir où aller.
Seule solution selon eux : reconstruire, en mieux.
M. Hanafi affirme que de nouvelles bâtisses sont en train d'être construites par dizaines par les autorités talibanes.
Sur place, des correspondants n'ont toutefois vu qu'un seul bulldozer déblayer les décombres à Mazar Dara.
"Il faut reconstruire de façon appropriée: avec du béton et des briques", y juge Sayid Wali Safay, agriculteur de 27 ans.
"Nous voulons reconstruire notre maison au même endroit mais pas de la même façon: si nous ne voulons pas que notre maison s'effondre de nouveau, seul le béton fonctionnera", renchérit Awal Jan.
Quitte à oublier les pittoresques maisons en pierre et à dénaturer le hameau verdoyant.
N.Esteves--PC