-
JO-2026: "Que ces Jeux arrêtent les agressions et la barbarie", espère le président italien
-
Réchauffement climatique: face au déni, le chef du Giec appelle à être "très clair" sur le rôle de l'homme
-
Les vaccins anti-Covid à ARN messager ne causent aucune hausse de la mortalité, selon une étude
-
L'UE inflige une amende de 120 millions d'euros à X
-
Les prix alimentaires en baisse, reflet de l'abondance agricole mondiale
-
Erasmus, le sorcier du rugby sud-africain, prolongé jusqu'en 2031
-
Retraites et travail: la conférence sociale entre dans le vif du sujet
-
Rugby: Rassie Erasmus prolongé à la tête des Springboks jusqu'en 2031
-
Inde: ces femmes du Rajasthan qui font passer des villages de l'ombre à la lumière
-
Quatre morts dans un nouvelle frappe américaine dans le Pacifique
-
F1: Un an après son éviction d'Alpine, Esteban Ocon "très content" chez Haas
-
En RDC, des quartiers submergés par les eaux "acides" de l'industrie minière
-
Budget de la sécu: "pas d'autre horizon" que de le voter, dit le gouvernement
-
Netflix en "négociations exclusives" pour racheter Warner Bros Discovery
-
MaPrimeRénov': les conseillers en rénovation énergétique craignent pour leur avenir
-
Netflix en "négociations exclusives" pour racheter Warner Bros Discovery (médias)
-
Grippe aviaire: au zoo de Paris, la campagne de vaccination bat son plein
-
En Tanzanie, tourisme au ralenti après les massacres des élections
-
Les Game Awards, "cerise sur le gâteau" pour le créateur du jeu vidéo français "Clair Obscur"
-
Voile: l'Australien Ian Thorpe engagé avec le double vainqueur de la Sydney-Hobart
-
Au Zimbabwe, tournées à vélo et données satellites pour faciliter la coexistence avec les éléphants
-
F1: Isack Hadjar semble prêt pour le défi Red Bull
-
En Géorgie, les chiens errants entre adoration et danger sanitaire
-
Conférence Travail et Retraites: premiers débats sur fond de crise budgétaire
-
Budget: le gouvernement s'engage à ne pas augmenter les franchises médicales
-
Nouvelle frappe américaine dans le Pacifique en pleine polémique sur l'opération militaire de Trump
-
"Prime à l'accouchement": petite ville cherche mamans pour sauver sa maternité
-
NBA: Hachimura au buzzer, fin d'une incroyable série pour LeBron James
-
A défaut de Nobel, Trump donne son nom à un "Institut de la paix"
-
Bill Gates alerte sur un rebond "tragique" de la mortalité infantile en raison d'une baisse des aides
-
Mondial-2026: un tirage au sort grandiose avec Trump en guest-star
-
Shein et l'Etat se confrontent au tribunal sur la suspension de la plateforme
-
Rugby: Oscar Jegou, l'atout polyvalence
-
Nouvelles discussions américano-ukrainiennes attendues en Floride
-
F1: match à trois pour la couronne mondiale à Abou Dhabi
-
Ligue 1: Nice pour éteindre l'incendie, le PSG pour reprendre la tête
-
Tour des stades: Aston Villa-Arsenal et Naples-Juventus à l'affiche
-
L1: l'OM veut arrêter de jeter les points par les fenêtres
-
En Indonésie, les survivants tentent de se reconstruire sous la menace de nouvelles pluies
-
Pandas et ping-pong : Macron achève sa visite en Chine sur une note plus légère
-
Le Venezuela isolé après la suspension des vols par les compagnies étrangères
-
Montchalin annonce ne plus tabler sur le doublement des franchises médicales
-
Wall Street termine sans grand entrain, attend la réunion de la Fed
-
Pour sauver sa maternité, une commune du Cher vote une prime pour les futures mamans
-
Ski alpin: Odermatt repart de l'avant à Beaver Creek
-
Nouveaux bombardements israéliens au Liban malgré des discussions "positives"
-
Affaire Signal: le chef du Pentagone a mis ses propres troupes en danger, selon un rapport indépendant
-
Poutine porte la "responsabilité morale" de la mort d'une Britannique empoisonnée au Novitchok en 2018
-
RDC et Rwanda: Trump préside une cérémonie de paix sur fond d'intenses combats
-
JO-2026: la flamme olympique est arrivée en Italie
Déchets radioactifs: étape clé franchie pour le projet de stockage Cigéo, jugé conforme aux attentes de sûreté
Le projet de Cigéo à Bure (Meuse), où doivent être enfouis à partir de 2050 les déchets nucléaires les plus dangereux, a franchi jeudi une étape clé avec la présentation de l'avis technique du gendarme du nucléaire, qui juge ses conditions de sûreté "satisfaisantes" en l'état.
Avec cet avis, fruit de 30 mois de travaux d'expertise et d'instruction, ce projet peut désormais être soumis aux consultations obligatoires de l'enquête publique dans le courant du second semestre 2026.
Il reviendra ensuite au gouvernement de délivrer ou non l'autorisation de création du site à travers un décret pris en Conseil d'Etat, une décision attendue au mieux en 2028.
"C'est une étape clé très importante, mais ce n'est pas la fin de l'histoire", a déclaré à l'AFP Pierre Bois, directeur général adjoint de l'Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR). De fait, bien des phases techniques et réglementaires jalonneront ce projet hors norme qui doit s'étaler sur 150 ans, de sa construction jusqu'à la fermeture définitive du stockage vers 2170.
Lancé en 1991, le projet Cigéo, contesté par des écologistes et des associations locales, doit accueillir à 500 mètres sous terre des déchets de centrales nucléaires devant rester hautement radioactifs pendant plusieurs centaines de milliers d'années. Au total, 83.000 mètres cubes, dont la moitié déjà produits, sont destinés à reposer dans des alvéoles - en fait des tunnels de stockage. Ceux-ci accueilleront les déchets les plus nocifs, dit de "haute activité", ainsi que les déchets dits de "moyenne activité à vie longue".
Cet avis, présenté jeudi au Parlement, vient synthétiser trois avis intermédiaires rendus en 2024 et 2025 en apportant un éclairage technique sur le dossier de demande de création, déposé début 2023 par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), mais sans constituer "un feu vert".
"Sur de nombreux points", l'évaluation préliminaire de sûreté présentée par l'Andra dans son dossier est "satisfaisante", a déclaré Pierre Bois, devant les parlementaires de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques.
L'ASNR précise toutefois que "d'autres compléments" devront ensuite être apportés par l'Andra à l'occasion des grands jalons du projet, dont la mise en service progressive est prévue "à l'horizon 2050" avec les premières descentes de colis radioactifs dans les alvéoles, a ajouté Olivier Dubois, commissaire de l'autorité.
- "Lacunes" -
Parmi les sujets de vigilance identifiés, certains portent sur la performance des ouvrages de scellement bouchant les galeries souterraines, la vitesse de corrosion des conteneurs métalliques contenant les déchets "haute activité", la maîtrise du risque d’explosion dans les alvéoles et la maîtrise du risque d’incendie en cas de stockage de colis de déchets bitumés, des boues radioactives conditionnées dans du bitume et qui présentent un risque d'échauffement.
"Malgré toutes ces lacunes, vous donnez un avis favorable et vous demandez à l'Andra de faire cette démonstration (de sûreté) plus tard", y compris quand le projet sera autorisé, s'est étonné le député LFI Maxime Laisney, membre de l'Opecst, en évoquant une situation qui "renforce le sentiment du fait accompli".
En cas de feu vert, l'autorisation d'exploitation débutera par une phase pilote "permettant de conforter le caractère réversible et la démonstration de sûreté de l'installation, notamment par un programme d'essais", précise la loi.
Les nombreux jalons qui restent à passer "seront autant d’occasions de vérifier un certain nombre de points techniques et de revenir vers la société civile en l’informant et la consultant le cas échéant", a expliqué Pierre Bois à l'AFP.
Le site a été pensé pour accueillir les déchets existants et futurs des installations nucléaires déjà autorisées à fin 2016, ce qui comprend notamment les réacteurs actuels d'EDF dont l'EPR de Flamanville, les sites d’Orano (cycle du combustible) et du CEA (recherche), mais pas les déchets des six nouveaux réacteurs dont le gouvernement soutient la construction. Ainsi, toute éventuelle extension de capacité devra faire l'objet d'une nouvelle autorisation.
La France a fait le choix d'un stockage dans une couche géologique argileuse profonde, âgée de 160 millions d'années, censée garantir la sûreté du stockage, tandis que la Suède et la Finlande ont opté pour un terrain granitique.
A.Motta--PC