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En Egypte, Liverpool sur la touche après la mise à l'écart de Salah
Dans un café du Caire, c'est d'habitude foule pour les matches des "Reds". Mais depuis que Mohamed Salah et Liverpool sont en conflit ouvert, ses supporters jettent à peine un regard à l'écran.
"Bien sûr que nous sommes tristes", confie à l'AFP Adel Samy, 40 ans, admirateur de longue date de l'attaquant star, qui se souvient de salles combles quand son idole était sur le terrain. Salah, estime-t-il, "ne mérite pas ce qui lui arrive".
La légende de Liverpool a été écartée du groupe pour avoir critiqué avec virulence ce week-end ses dirigeants et son entraîneur, Arne Slot. Et depuis, ses fans dans son pays natal ont décidé de boycotter le club anglais: si Salah ne joue pas, ils ne regardent pas.
Mardi soir, l'affiche était pourtant belle entre Liverpool et l'Inter Milan en Ligue des champions. Mais la poignée de clients présents dans ce café cairote l'ont ostensiblement boudée: assis aux tables usées du troquet, certains avaient le nez dans leur téléphone, d'autres battaient les cartes. Ils n'ont pas vu Liverpool s'imposer 1-0.
Après ses critiques virulentes lancées samedi après un match de championnat à Leeds où il était remplaçant pour la troisième fois d'affilée au coup d'envoi, Salah, 33 ans, n'avait pas fait le voyage en Italie, écarté du groupe par Slot.
- "Personne ne vient" -
Situation "pas acceptable", "promesses" non tenues par le club, "plus aucune relation" avec l'entraîneur: le "roi d'Egypte" a vidé son sac publiquement et ouvert la porte à un départ, car, dit-il, "le club m'a jeté en pâture" ("thrown under the bus" en VO).
A Liverpool, Mohamed Salah a acquis depuis son arrivée en 2017 le statut de légende vivante: 250 buts en 420 matches, le titre de 2019 en Ligue des champions et les deux sacres en Premier League (2020 et 2025), le dernier à l'issue d'une saison exceptionnelle qui lui a valu d'être élu joueur de Premier League de l'exercice.
Cet état de forme éblouissant a conduit le club à le prolonger jusqu'à mi-2027, avec une belle revalorisation salariale à la clé, autour de 400.000 livres par semaine (plus de 450.000 euros). Mais le rendement de l'ailier droit s'est tari après l'été, son manque de travail défensif a été pointé du doigt et son statut d'intouchable a été remis en cause.
Si les fans de Liverpool sont divisés, en Egypte, ils le défendent mordicus.
De son village de Nagrig, une bourgade du fin fond du delta du Nil, au Royaume-Uni, en passant par Bâle, Chelsea et Rome, Mohamed Salah est porté aux nues dans son pays natal.
Avant, la rue était bondée, raconte Islam Hosny, 36 ans, qui donne un coup de main dans ce café familial. "Il y avait plus de gens debout qu'assis" chaque fois que le "roi d'Égypte" jouait. "Maintenant personne ne vient", ajoute-t-il, alors qu'un habitué demande discrètement de changer de chaîne.
"Cristiano Ronaldo, Messi et tous les joueurs traversent des passages à vide", rappelle Mohamed Abdelaziz, 40 ans, mais ils ne sont pas pour autant sur le banc des remplaçants.
Shady Hany, 18 ans, secoue la tête: "Comment un footballeur comme Mohamed Salah peut-il rester si longtemps sur le banc ?", s'indigne-t-il. "Il est temps pour lui de partir."
- 'Tous fiers' -
Alors que Liverpool accueille Brighton samedi en championnat, Salah a laissé entendre qu'il pourrait s'agir de sa dernière rencontre sous le maillot des Reds.
Il rejoindra ensuite l'équipe égyptienne pour la Coupe d'Afrique des nations au Maroc (21 décembre-18 janvier).
L'Arabie saoudite lorgne le joueur et va faire "tout son possible" pour le recruter dès le mercato hivernal, selon une source au sein du Fonds d'investissement public (PIF), qui contrôle plusieurs clubs du royaume.
Le club Al-Ittihad, qui avait fait il y a deux ans une proposition de près de 180 millions d'euros, finalement rejetée, suivrait de près la situation, tout comme Al-Hilal et Al-Qadisiyah, propriété du géant pétrolier saoudien Aramco.
Le commentateur sportif égyptien Hassan Khalafallah estime, lui, que les motivations de Salah sont ailleurs: "S'il se souciait autant de l'argent, il aurait accepté plus tôt des offres de clubs du Golfe, observe-t-il, ce qui compte pour lui, c'est sa carrière et son héritage."
"Salah est une star égyptienne dont nous sommes tous fiers", prolonge Shady Hany. Selon lui, "Salah mérite mieux" que les lucratifs clubs saoudiens. "Il a encore tellement de choses à accomplir."
A.Motta--PC