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Dengue, chikungunya: efficacité variable des différentes techniques de lâchers de moustiques, selon l'Anses
Pour lutter préventivement contre les moustiques vecteurs de virus, comme ceux de la dengue ou du chikungunya, les différentes techniques de lâchers de moustiques montrent jusqu'ici un degré d'efficacité variable, estime jeudi l'Anses, invitant aussi à surveiller d'éventuels effets non souhaités.
Dans la quête d'alternatives aux insecticides, des lâchers ont été testés à partir des années 2000 pour lutter contre les moustiques du genre Aedes, dont le moustique tigre, en diminuant leurs populations ou en réduisant leur capacité à transmettre certains virus.
La technique de l'insecte stérile consiste à lâcher des mâles rendus stériles par irradiation. Lorsqu'ils s'accouplent avec les femelles sauvages, ces dernières pondent des œufs non viables.
Avec celle de l'insecte incompatible, des mâles sont contaminés par une bactérie (Wolbachia) présente naturellement chez nombre d'insectes. Si une femelle porteuse d'une souche différente -ou non porteuse- de la bactérie s'accouple avec un mâle porteur de la souche sélectionnée, les œufs ne se développeront pas.
Pour la technique du remplacement, des mâles mais aussi des femelles infectés par une souche de Wolbachia réduisant la capacité des moustiques à transmettre un virus, sont lâchés pour remplacer progressivement les moustiques locaux.
Après analyse des études scientifiques internationales disponibles, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) relève, pour la technique de l'insecte stérile, "un niveau de preuve avéré pour la réduction du taux d'éclosion des œufs chez Aedes albopictus et probable chez Aedes aegypti".
De son côté la technique de l'insecte incompatible a la capacité de "réduire le taux d'éclosion des œufs et le nombre de femelles des trois espèces d'Aedes étudiées".
En revanche les preuves "manquent pour déterminer si ces techniques peuvent effectivement réduire l'incidence des maladies vectorielles", selon l'agence.
La technique du remplacement a, pour sa part, un effet "avéré" pour diminuer l'incidence de la dengue et "possible" pour réduire celle du chikungunya.
Pour consolider cette évaluation, l'agence souhaite que soient collectées des données supplémentaires.
Par ailleurs d'éventuels "effets non intentionnels" des lâchers de moustiques (apparition de phénomènes de résistance chez les insectes, perturbation des chaînes alimentaires, modification des dynamiques de transmission des virus à l'être humain, etc), jusqu'alors "peu documentés", sont à surveiller, selon elle.
Comme ces lâchers ne sont actuellement pas encadrés par une réglementation spécifique, l'Anses recommande aussi de créer un statut réglementaire pour les insectes irradiés ou porteurs de Wolbachia, de rendre obligatoire leur déclaration auprès d'une autorité compétente, mais aussi d'évaluer leur acceptabilité sociale.
Mais ces lâchers "ne peuvent pas, à eux seuls, supprimer les nuisances dues aux moustiques Aedes ni les risques de transmission", souligne l'agence.
J.V.Jacinto--PC