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Le ministre des Transports exclut de céder face aux contrôleurs aériens en grève
Le ministre des Transports Philippe Tabarot a exclu mercredi de céder aux revendications de syndicats de contrôleurs aériens, qualifiées d'"inacceptables", à la veille du début d'une grève qui devrait entraîner d'importantes perturbations juste avant les vacances scolaires.
"Je sais combien ces mouvements de grève sont coûteux pour vos compagnies aériennes", a affirmé le ministre en clôturant à Paris le congrès annuel de la Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers (Fnam), porte-voix du secteur.
"Les revendications portées par des syndicats minoritaires sont inacceptables, tout comme le choix de faire cette grève au moment des grands départs en congés", a ajouté le ministre.
Le trafic devrait être très perturbé jeudi dans les aéroports parisiens et du sud de la France, après un appel à la grève de deux syndicats d'aiguilleurs du ciel pour défendre leurs conditions de travail.
La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé mardi aux compagnies de réduire fortement leurs programmes de vols face à ce mouvement social: un quart des liaisons annulées jeudi à Paris-Charles-de-Gaulle, Orly et Beauvais, la moitié à Nice, Bastia et Calvi et 30% à Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari.
- "Tenir bon" -
De source proche du dossier, l'aviation d'affaires sera aussi très affectée par ce conflit.
"Je suis résolu à tenir bon face à ce mouvement et notamment face à la demande d'abandon d'un certain nombre de dispositions qui avaient pourtant été actées et qui ne sont pas respectées", a martelé le ministre.
Une réforme est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d'un "incident grave" à l'aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision.
Le Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) en a fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail de contrôleurs, sans respect du tableau de service.
"Il en va de la sécurité des vols et du sérieux de la profession, et je ne céderai pas sur cette réforme indispensable qui a été engagée depuis un certain nombre de mois", a souligné M. Tabarot.
Avant lui, le président de la Fnam, Pascal de Izaguirre, avait estimé "tout à fait incompréhensibles" les appels à la grève de contrôleurs.
L'influente association Airlines for Europe, qui fédère entre autres Air France-KLM, Lufthansa, British Airways et Ryanair, les a jugés "intolérables" et a prévenu qu'ils allaient "perturber les projets de vacances de milliers de personnes".
Air France a confirmé avoir été "contrainte d'adapter son programme de vols", sans préciser le nombre d'annulations, mais elle a souligné que son réseau long-courrier ne serait pas affecté.
Comme elle, sa filiale low-cost Transavia a indiqué que ses clients concernés étaient informés individuellement et que "des mesures commerciales" permettraient "un report du voyage sans frais ou un remboursement intégral".
EasyJet, qui a elle aussi annoncé des mesures commerciales, s'est dite "profondément déçu(e) par cette grève, en particulier au vu de la performance actuelle du contrôle aérien français, qui est la principale cause des retards dans l'espace aérien européen cet été".
- "Management toxique" -
Le deuxième syndicat d'aiguilleurs du ciel (17% des voix aux dernières élections professionnelles), l'Unsa-Icna, a appelé à la grève jeudi et vendredi. Le troisième, l'Usac-CGT (16% des suffrages), a rejoint le mouvement mais seulement pour jeudi.
En réponse aux propos de M. Tabarot, l'Unsa-Icna a dit "regrette(r) que la communication politique ait désormais pris le pas sur le traitement des problématiques majeures" à la DGAC.
Le syndicat a cité à cet effet "un sous-effectif entretenu et responsable des retards une bonne partie de l'été", des outils obsolètes et "un management toxique, incompatible avec les impératifs de sérénité et de sécurité exigés".
Le premier syndicat, le SNCTA (60% des voix), a indiqué à l'AFP ne pas appeler à la grève. Selon une source proche du dossier, 270 contrôleurs aériens sur quelque 1.400 se sont déclarés grévistes jeudi.
Les ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (Icna) figurent parmi les fonctionnaires les mieux payés, avec un salaire brut moyen "de l'ordre de 96.000 euros par an, soit environ 8.000 euros mensuels", selon un rapport du Sénat d'octobre 2024.
V.Dantas--PC